14 NOVEMBRE
Groupe des 8-10 ans, centre de loisirs de l’école André-Malraux
Mark Zuckerberg peut se faire des cheveux blancs. Ce mercredi, au centre de loisirs, parmi la quinzaine de petit·es de 9 et 10 ans, certain·es ne reconnaissent pas le logo de Facebook. Twitter, inconnu au bataillon. Comme ailleurs, Snapchat a ses aficionados. Mais à cet âge, c’est TikTok qui tient la corde. TikTok ? Une appli de karaoké, pour se rêver star de la chanson ou de cinéma. Elle fait flipper les parents, qui imaginent ce réseau comme un repaire de pédophiles. Il est en tout cas l’un des moins sécurisés et des moins modérés.
Les enfants ont, quant à eux, d’autres peurs. Celle du moment ? Le « Momo Challenge », qui consiste à contacter un numéro de la messagerie instantanée WhatsApp et à accepter de relever des défis plus dangereux les uns que les autres, jusqu’au suicide. Le phénomène relève en fait de la légende urbaine, mais comment en convaincre les enfants ? C’est l’interview de William Audureau, journaliste du Monde, auteur d’une enquête sur le sujet, qui y parviendra. Depuis, ils font courir non plus une rumeur, mais une info : Momo n’existe pas !
Le ”Momo Challenge” relève de la légende urbaine, mais comment en convaincre les enfants ?