Et pourtant elle tourne…
Depuis sa baignoire remplie de pétales de roses, la chanteuse Madonna a livré, fin mars, à ses fans sa vérité sur le coronavirus, « grand égalisateur » entre les riches et les pauvres.
Début avril, la préfecture de Seine-et-Marne a réquisitionné une soixantaine de chasseurs et de gardes-chasse pour aider les forces de police à faire respecter le confinement, avant de se rétracter face au scandale et devant des « bases juridiques fragiles ».
Au même moment, le roi de Thaïlande, Rama X, a décidé de passer son confinement dans un hôtel de luxe bavarois qu’il a fait privatiser avec un harem de vingt femmes.
Asie toujours, le gouvernement malaisien a finalement présenté ses excuses aux femmes de son pays après leur avoir suggéré « d’éviter de harceler » leur conjoint pendant le confinement.
À Canonica d’Adda, commune de Lombardie, le maire a imposé des jours de sortie du confinement alternés entre les femmes et les hommes, en laissant à ces derniers le 7e jour de la semaine « de façon à leur permettre de faire le plein d’essence ».
Le 6 avril, un paparazzi allemand s’est fait tordre le bras par des policiers suisses à l’aéroport de Zurich parce qu’il tentait de photographier le roi de Thaïlande de retour en Europe après un aller-retour express dans son pays. Le magazine Elle s’est montré ému « des mots pleins de bienveillance et de douceur » trouvés par Charlène de Monaco sur Instagram à l’occasion des fêtes de Pâques, qui a choisi d’envoyer « de la guérison et de l’amour au monde ».
Pour mettre en valeur le rôle indispensable des camionneur·euses en ces temps de crise sanitaire, Donald Trump a tweeté « merci Dieu pour les camionneurs » le 16 avril.
Après avoir retrouvé ses fastueux pénates bavarois, Rama X s’adonne désormais dans le ciel allemand à son hobby favori, le vol en jet privé, et n’hésite pas, selon Gala, à se faire frissonner avec la technique du touch and go, qui consiste à atterrir sur un aéroport avant de remettre les gaz pour repartir dans la foulée.