Causette

Le questionna­ire de Woolf

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Emma de Caunes

Causette : Les livres marquants de la « bibliothèq­ue » de vos parents ?

Emma de Caunes : San-Antonio, Desproges, Colette, Stevenson et les albums de Reiser.

Les lieux de votre enfance ?

E. D. C. : La Bretagne, la côte basque et Trouville…

Avec qui aimeriez-vous entretenir une longue correspond­ance et pourquoi ?

E. D. C. : Albert Camus. Celle qu’il a entretenue avec Maria Casarès est la plus belle que je connaisse. Un échange écrit immense, fluvial, au lyrisme et à l’érotisme absolus.

Que faites-vous dans vos périodes de dépression ?

E. D. C. : Je ne suis pas de nature dépressive, mais si j’ai un coup de mou, je cuisine énormément et je regarde des films à la pelle.

Que faites-vous dans vos périodes d’excitation ?

E. D. C. : jour.

L’amour. Plusieurs fois par

Votre remède contre la folie ?

E. D. C. : Il n’y a pas de grand esprit sans un grain de folie !

Vous créez votre maison d’édition. Qui publiez-vous ?

E. D. C. : Des musiciens, que je connais pour la plupart. Pour le témoignage de leurs fabuleuses aventures.

Vous tenez salon. Qui invitez-vous ?

E. D. C. : Bruce Springstee­n, Mademoisel­le Agnès, le dalaï-lama, Virginie Despentes, les Marx Brothers, Jane Fonda et mon chien, Chico.

Le secret d’un couple qui fonctionne ?

E. D. C. : Confiance, respect et une bonne dose d’humour.

Si vous aviez une seule question à poser à Freud ?

E. D. C. : Un numéro de dealer à faire tourner ?

LA chose indispensa­ble à votre liberté ?

E. D. C. : Pouvoir écouter de la musique à toute heure du jour et de la nuit.

Le deuil dont vous ne vous remettrez jamais ?

E. D. C. : Je ne me remets pas des deuils. Je vis avec.

À quoi reconnaît-on un ami ?

E. D. C. : À sa loyauté.

Quel est le comble du snobisme ?

E. D. C. : Comme dirait Gainsbourg : « Le snobisme, c’est une bulle de champagne qui hésite entre le rot et le pet. » Et je suis bien de cet avis.

Qu’est-ce qui occupe vos pensées « nuit et jour » ?

E. D. C. : La série que je viens de réaliser avec des actrices fabuleuses.

Vous démarrez un journal intime. Quelle en est la première phrase ?

E. D. C. : « Cher journal intime, je t’écris dans l’espoir que personne d’autre que moi ne te lise. Comme ça, je vais sacrément me lâcher. »

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