François Martin
Cofondateur
« Depuis le lancement de l’appli, les utilisateurs nous réclament, de façon récurrente, une évaluation de l’impact environnemental des produits alimentaires. Nous nous sommes attelés à ce chantier il y a un an et demi pour répondre à cette demande. On a rejoint un collectif afin de proposer une réponse commune et indépendante du pouvoir politique qui n’en est qu’au stade de l’expérimentation. Nous, on veut mettre un coup de pied dans la fourmilière et faire circuler notre outil, même s’il est perfectible. On travaille d’ailleurs à l’améliorer en pondérant les résultats de la base de données Agribalyse. On a deux objectifs : permettre à ceux qui le souhaitent de se tourner vers une alimentation plus durable. La consommation alimentaire est le premier poste d’émission de gaz à effet de serre. On a donc une responsabilité en tant que consommateur et on peut agir à notre échelle. Et on veut aussi pousser les industriels à modifier leurs pratiques en proposant des produits qui consomment moins d’eau, qui polluent moins... Comme les groupes dépendent de leurs ventes, ça peut les inciter à s’améliorer. Le jus d’orange Tropicana est noté C, car les oranges viennent du Brésil et pas d’Espagne. Peut-être que ça va les intéresser d’avoir un B... En matière de santé, on constate que les aliments contiennent un peu moins de sucre ou de sel désormais, et je pense que Yuka y a contribué. On espère arriver au même résultat avec l’environnement. »
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