ÇA CHAUFFE SOUS LE CASQUE À GWYNETH
Guérir du Covid long avec du kimchi (chou fermenté coréen), du kombucha (boisson, elle aussi fermentée, mais venue de Chine) et un jeûne intermittent. Les préconisations de Gwyneth Paltrow ont de quoi laisser songeur·euse. Sur son blog, l’actrice américaine reconvertie en papesse du business bien-être détaille ses recettes prétendument miracles pour lutter contre la fatigue liée au virus. « Je fais un sauna infrarouge aussi souvent que possible, tout cela au service de la guérison », précise Gwyneth, mais bien sûr, ce dernier traitement n’est pas accessible à toutes les bourses, contrairement à celui qui consiste à arrêter de manger.
Des conseils fumeux retoqués par le directeur du NHS England (le service de santé publique britannique), Stephen Powis himself, qu’on imagine aisément n’avoir rien de mieux à faire en ce moment. Gwyneth P. n’en est pas à son coup d’essai niveau bullshit. En 2018, elle avait tenté de vendre des oeufs vaginaux censés réguler les hormones et les cycles menstruels sur son site Goop. Le tout sans aucune base médicale fiable. Vivement qu’elle s’autoprescrive une cure de silence.
Ces derniers temps, on manquait franchement de challenge minceur irréaliste et infantilisant sur les réseaux sociaux. Heureusement, on a récemment pu compter sur une tendance venue de Chine pour nous ravir. Le nouveau hype, lancé par plusieurs influenceuses sur Little Red Book, un équivalent chinois d’Instagram et de Pinterest (qui, pour souligner sa défiance envers le capitalisme – lol – a choisi un nom en hommage au Petit Livre rouge de Mao), est de se prendre en photo avec des tee-shirts taille enfant. Le but : montrer que l’on est assez fine pour rentrer dedans. Apparemment, c’est encore plus cool si on fait ça spécifiquement dans les cabines d’essayage de la marque Uniqlo, relève Sup China, média américain spécialisé sur la Chine. Les articles utilisés pour les selfies ne sont jamais achetés et « souvent laissés avec des taches de maquillage et étirés jusqu’à leurs limites », ajoute le journal. Un peu comme notre dépit.