Fabienne Sintes
Elle a la patate et beaucoup d’humour. Ça s’entend tous les jours dans son émission, le 18/20, sur France Inter.
« Une des manières de trouver du sens, c’est de se fixer des challenges qui rendent un peu fier de soi. Moi, j’ai arrêté de fumer. Oui, c’est la troisième fois, mes potes se foutent de moi, mais bon. Moi qui suis plutôt nageuse, j’ai même fini par me mettre à courir. J’avais pas couru plus de vingt minutes depuis le bac ! Écoutez, c’est pas si désagréable. C’est une petite découverte de soi. Sinon, j’ai VRAIMENT fait les soldes. J’ai acheté trois futes, un blouson en cuir et… des bottes cavalières. Me demandez pas pourquoi. Ça deviendra peut-être une espèce de butin de confinement, mais pour l’instant, j’adore.
Pour m’évader, je fais comme les enfants qui se demandent “qu’est-ce que je vais faire quand je serai grand ?”, mais en mode post-Covid. Du genre : est-ce que j’aurai envie d’aller d’abord au théâtre ? De voir au ciné un film que j’ai raté ou un nouveau ? Il ne faut pas hésiter à créer de la rigolade. Un des moments joyeux de mes confinements vient de Twitter. J’avais fait une blague genre “revenons à des choses fondamentales, quand est-ce qu’on va pouvoir manger des Figolu ? [biscuits à la figue sortis du commerce il y a quelques années, ndlr]” Les gens sont rentrés dans le jeu. C’est devenu un vrai truc de partage festif collaboratif et sympa. Le fabricant a finalement annoncé qu’ils les ressuscitaient ! Franchement c’est dans le top 3 – même le top 1 – des victoires collectives du confinement à l’échelle mondiale. »