Être à croquer
Le diable n’est pas loin
L’expression évoque la gourmandise, ce qu’on croque, c’est un bonbon, un gâteau. Mais elle renvoie aussi, selon Jean Pruvost, à la très ancienne expression « Que le Cric me croque » (que le diable m’emporte). Car le sexe a toujours été associé au diable. Dès le XVIIe siècle, on trouve trace dans les dictionnaires de l’expression « croquer une fille », qui signifiait obtenir ses faveurs sexuelles. Dans les années 1950, les « femmes de croque » étaient des prostituées.