Causette

Hello World

Révolution en poche

- I. M.

Les fondatrice­s de la marque Hello World Collective, Héloise Dung et Sarah Herbain, ont un but ambitieux : faire la révolution du vêtement. Pour que les femmes puissent se sentir (enfin) libres dans leurs habits. Et ça, elles sont catégoriqu­es, ça passe par les poches. Vous l’avez remarqué, les vêtements féminins n’en ont pas, ou alors elles sont minuscules. En moyenne, elles sont 48 % plus petites que celles des habits masculins.

Dans son manifeste, Hello World détaille son projet : « Des poches pour toutes ! Parce que oui, on peut mener la révolution les mains dans les poches.

Ensemble, on se réveille et on se casse vers un nouveau monde. Un monde où l’on accepte enfin de voir la puissance féminine. Un monde où l’on a les mains et l’esprit libre.

Un monde où l’écologie et le féminisme ne sont qu’un seul et même combat. »

Pour mener à bien leur entreprise, Heloise et Sarah ont dû tout apprendre. Repérer et négocier des tissus (elles chinent des chutes et des coupons oubliés de grandes maisons de couture, toujours sourcés en France), trouver le bon bouton, la fermeture Éclair qui ne va pas coincer, l’élastique éthique… et aussi dénicher la couturière qui va comprendre leurs envies et les transforme­r en vêtements. Parmi leurs premiers produits, la veste Pokka en laine recyclée est à la hauteur de leurs rêves. Avec ses sept poches et sa coupe intemporel­le, elle a été pensée « pour conquérir le monde les mains dans les poches ! »

Hello World fonctionne logiquemen­t avec un système de précommand­e pour une fabricatio­n responsabl­e. Rendezvous sur Instagram pour en savoir plus.

@helloworld_collective sur Instagram.

À découvrir, également, le podcast Les Mains dans les poches, 11 épisodes pour convaincre que les habits n’ont pas de genre, mais seulement une histoire.

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La veste Pokka en laine recyclée, 280 euros.
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