Groupes armés d'opposition
Armée syrienne libre (ASL)
Fondée dans les premiers mois de la révolte par des déserteurs de l'armée régulière, L'ASL lutte depuis l'hiver 2014 sur deux fronts : contre le régime de Damas et contre l'état islamique. Avec une force de 20 000 combattants, elle contrôle la quasi-totalité du gouvernorat d'idlib aux côtés de groupes djihadistes tels que le Front Al-nosra. L'ASL a dernièrement enregistré d'importants gains dans le Sud, qui lui permettent de garder la main sur les gouvernorats de Deraa et de Quneitra. Dans le Centre, une petite assise territoriale dans la région de Hama et Homs lui offre un certain contrôle sur la route stratégique entre Damas et Alep.
Front islamique
Formé le 22 novembre 2013 à la suite de l'alliance de groupes rebelles salafistes financés par la Turquie, le Qatar et l'arabie Saoudite, le Front islamique peut compter sur une force évaluée à 30 000 combattants. À l'instar de nombreux groupes d'opposition au régime, il a installé son centre névralgique dans la région d'idlib, même s'il est actif à Alep, à Deraa et dans la banlieue de Damas.
Front Al-nosra
Affilié à Al-qaida, le Front Al-nosra, fondé en 2010, compterait entre 5 000 et 10 000 combattants. Depuis 2015, le groupe tente de faire bonne figure auprès des Occidentaux et cherche à s'imposer comme une alternative dans la Syrie post-bachar Al-assad en tant que figure politique légitime. Ces derniers mois, Al-nosra, luttant contre l'état islamique ou coopérant avec lui selon les zones du front, est principalement basé dans le nord de la Syrie autour d'idlib.