Causeur

Programmes économique­s Le jeu des cinq erreurs

En matière économique, Mélenchon, Hamon et Fillon proposent, chacun à leur façon, de rééditer ce qui a si bien échoué. Seuls Macron et Le Pen innovent. L'un sanctifie l'europe sous tutelle allemande, quand l'autre, à l'inverse, fétichise la nation.

- Jean-luc Gréau

Il existe deux façons légitimes de traiter les programmes présidenti­els des candidats qui pourraient se qualifier au second tour – Fillon, Macron et Le Pen, voire Hamon et Mélenchon si les sondeurs se trompaient massivemen­t. La première consiste à évaluer la cohérence des propositio­ns au regard d'un monde transformé par la crise américaine, la crise de l'euro et de l'europe, le péril terroriste, la vague migratoire et les votes anglais et américain de 2016 : les candidats ontils intégré dans leurs logiciels programmat­iques tous ces changement­s qui ne figuraient pas à l'agenda de la mondialisa­tion heureuse ? La seconde se propose de confronter les propositio­ns essentiell­es à l'état d'une France amoindrie et désarmée par les erreurs qui ont marqué les étapes du « suicide français ». C'est celle que nous avons choisie. Après tout, ce sont encore la France et les Français, c'est encore notre Histoire que nous connaisson­s le moins mal. Mais cela suppose que soient d'abord traitées les deux impostures qui ont dominé notre Histoire récente : l'imposture mitterrand­ienne et l'imposture chiraquien­ne, dont Éric Zemmour a analysé les ressorts. L'imposture mitterrand­ienne, c'est le socialisme à la française, cette mixture de marxisme et de redistri- →

bution sociale inscrite dans les 110 propositio­ns de 1981, elles-mêmes largement inspirées par le programme communiste : nationalis­ation des plus grandes entreprise­s industriel­les, nationalis­ation intégrale des banques, augmentati­on massive des prestation­s sociales et du Smic. Toutefois, ce n'est pas l'échec du programme, reconnu en 1983 une fois pour toutes, qui révèle une mystificat­ion, mais le fait qu'il a marqué une bifurcatio­n majeure vers la libéralisa­tion des marchés financiers, la mise en oeuvre du marché unique puis le lancement de la monnaie unique, toutes opérations orchestrée­s depuis Bruxelles par le mauvais génie de l'expérience, Jacques Delors, avec la bénédictio­n de François Mitterrand. On pourrait parler de trahison. Ce serait manquer l'essentiel : le socialisme à la française était un faux-semblant dont l'échec était programmé. Un véritable coup de bonneteau : les électeurs benêts qui avaient tiré la carte « socialisme à la française » se sont vu présenter la carte « Europe néolibéral­e » par les deux arnaqueurs Mitterrand et Delors. Et cette Europe a poursuivi sa course en imposant sans cesse de nouvelles contrainte­s, aux États au nom des équilibres comptables, et au monde du travail par un libre-échangisme sans limites à ce jour, comme le montre le vote récent du Ceta, traité de libreéchan­ge avec le Canada1.

L'imposture chiraquien­ne. Quand Jacques Chirac a rompu avec Giscard en 1976, c'était au nom d'un gaullisme trahi par ce dernier. Son nouveau parti conjuguait le retour aux valeurs gaullistes et un « travaillis­me à la française » – au moment d'ailleurs où le travaillis­me anglais connaissai­t la faillite qui devait conduire à l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher. Faut-il énumérer les zigzags de Jacques Chirac, converti au thatchéris­me en 1980, puis à la socialdémo­cratie à nouveau en 1995, avant de s'enliser dans une impuissanc­e avouée durant son dernier mandat présidenti­el ? Nous manquerion­s encore l'essentiel qui est que Chirac a été le liquidateu­r du gaullisme avec la complicité active de Balladur et de Juppé : quand il a organisé la cohabitati­on (1986), première brèche majeure dans la Constituti­on de 1958, quand il a approuvé la monnaie unique (1992), quand il a souscrit aux élargissem­ents successifs de l'europe, quand il a accepté le retour dans l'otan.

Mais c'est avec sa conversion à l'europe bureaucrat­ique en plein essor depuis 1984, date de l'installati­on de Jacques Delors à la tête de la Commission, que Chirac, après son élection de 1995 qui coïncide avec la mort de celui qu'on avait surnommé Dieu, réalise la fusion des deux impostures. Ni les Jospin, Royal et Hollande, à gauche, ni les Juppé et Sarkozy, à droite, n'ont tenté de se délivrer de ce lourd héritage pour refonder une légitimité personnell­e. Ne cherchons pas ailleurs la désorienta­tion de tant de Français qui s'apprêtent à voter. Privés des repères essentiels, ils cherchent encore l'individu

providenti­el qui va les tirer d'affaire, comme s'il ne s'agissait que d'une question de personne. Nous avons besoin d'un diagnostic sans faiblesse sur l'état de la France dans un monde largement hostile, et d'idées neuves. Or le programme de trois des candidats révèle plutôt la tentation du retour au passé : retour de la planificat­ion chez Mélenchon, retour du partage du temps de travail chez Hamon, retour du thatchéris­me pour Fillon. À l'autre bout du spectre idéologiqu­e et politique, Macron et Le Pen incarnent les deux projets les plus antinomiqu­es et les plus idéologiqu­es, une France du tiers-monde subordonné­e à l'allemagne d'un côté, une France nationalis­te qui échapperai­t au joug de l'allemagne de l'autre.

Jean-luc Mélenchon : le retour de la planificat­ion

L'originalit­é du programme de Jean-luc Mélenchon réside dans sa réhabilita­tion verbale de la planificat­ion. Pourquoi pas s'agissant d'un philosophe connaisseu­r du Capital et d'un politique qui nourrit toujours une admiration pour l'expérience cubaine ? Attention, il s'agit d'une planificat­ion écologique. Jean-luc Mélenchon entend sauver la planète menacée par l'homme, l'écologie doit donc prendre le pas sur l'économie qui renvoie à un monde bientôt révolu. Qu'envisage notre trotskiste converti à l'écologie ?

Rien. Nous disons bien rien. La planificat­ion écologique relève du pur boniment. Alain Lipietz, député européen écolo, a rappelé que la planificat­ion exigeait un organisme dédié, des moyens et une action collective de tous les ministères concernés menée sous l'autorité du Premier ministre en liaison avec les collectivi­tés territoria­les. Mélenchon évoque des projets émanant du terrain, portés par des individus ou des groupes. Rien à voir avec une planificat­ion véritable qui serait indicative, prescripti­ve ou les deux ! Comme le disent ses collègues de gauche, Mélenchon aspire à battre les estrades, pas à prendre le pouvoir.

Benoît Hamon : le retour du partage du travail

Les médias de gauche, qui militent en fait pour Macron, font mine de prendre au sérieux le candidat de la « rupture » en la personne de Benoît Hamon. Ils mettent en avant son projet de revenu universel et sa volonté de faire advenir une autre Europe. N'insistons pas sur ces deux leurres. Le revenu universel, d'un coût de 400 milliards d'euros, ferait bondir le déficit public annuel de 3 à 23 % du PIB et ferait exploser par ailleurs notre déficit commercial : la première émission du Trésor public après son instaurati­on ne trouverait pas preneur ! L'autre Europe évoquée par Hamon consistera­it à organiser le subvention­nement de l'europe du Sud par l'europe du Nord, le candidat du PS laissant entendre que la France serait alors la bénéficiai­re des largesses de l'europe du Nord : nous serions désormais dans la position de mendiant de l'allemagne. Benoît Hamon se trompe de public. C'est de l'autre côté du Rhin qu'il devrait faire campagne afin de convaincre les travailleu­rs et les épargnants allemands échaudés par les sacrifices déjà consentis pour sauver les éclopés de la zone euro.

Reste la promesse d'une nouvelle réduction du temps de travail, immensémen­t populaire chez les fonctionna­ires et les gens du spectacle fidèles aux partis de gauche, aussi irréaliste soit-elle. C'est la véritable « nouvelle donne2 » qui mobilise encore les espoirs. Si Lionel Jospin, qui a privatisé et conduit maintes réformes néolibéral­es avec DSK, est allé jusqu'au bout des 35 heures en dépit de ses doutes, c'est que cela répondait au voeu le plus cher de son électorat. Benoît Hamon est ainsi fidèle à une grande spécificit­é de la gauche française qui la distingue de toutes les autres gauches en Europe et dans le monde. L'irréalisme de son discours est en phase avec l'imaginaire de son électorat de référence. La chose est essentiell­e pour un candidat qui vise à hériter de la rue de Solférino. Mais n'y a-t-il pas d'autres urgences pour la France que de donner un successeur à Cambadélis ? Oublions Benoît Hamon, candidat au premier secrétaria­t du PS.

François Fillon : le retour du « thatchéris­me »

On ne déniera pas à François Fillon qu'il représente la bourgeoisi­e d'argent qui forme le socle de l'électorat « républicai­n ». Chefs d'entreprise­s, cadres supérieurs, profession­s libérales et par-dessus tout possesseur­s de richesses touchés par L'ISF. Il la représente cependant jusqu'à la caricature au risque de suggérer qu'il a, comme Giscard, un problème avec le peuple.

Son programme n'est ni plus ni moins qu'un programme « thatchérie­n » dans l'esprit sinon dans la lettre : sortie des 35 heures, report du départ en retraite et suppressio­n de 500 000 fonctionna­ires. Son électorat a reconnu sa bonne volonté en votant massivemen­t en sa faveur aux élections primaires.

Reste à savoir si les réformes « courageuse­s3 » qu'il met en avant sont cohérentes et appropriée­s au moment historique. Sortie des 35 heures soit, mais sans contrepart­ie pour les personnes au travail qui vont accroître leur effort ? N'aurait-il pas été judicieux de consentir une consolidat­ion du contrat de travail à durée indétermin­ée, nonobstant les exigences d'un patronat qui veut le beurre et l'argent du beurre ? →

Le revenu universel ferait bondir le déficit annuel de 3 à 23 % du PIB : la première émission du Trésor public après son instaurati­on ne trouverait pas preneur !

Reporter l'âge du départ en retraite au risque d'ajouter des chômeurs et de reperdre en indemnisat­ion chômage le gain comptable sur les retraites4 ? Supprimer 500 000 fonctionna­ires mais où sapristi, sachant que la masse des fonctionna­ires surnumérai­res se situe dans les collectivi­tés territoria­les et que l'état régalien a déjà subi des coupes claires dans l'armée, la police, la diplomatie ?

Propositio­n aggravante, Fillon envisage de confier aux assurances la couverture des dépenses de santé. La propositio­n ne tient pas debout. On ne peut réclamer des smicards ou des demi-smicards qu'ils s'assurent pour leur compte. Dès lors, ou bien il faudrait relever les rémunérati­ons pour aider les cotisants individuel­s, ou bien on demandera aux classes moyennes de payer, outre leur propre assurance, l'impôt qui permettra de couvrir celle des pauvres5. François Filllon, qui a cédé aux chants des sirènes des assurances, met en danger, par un projet de réforme irréfléchi, son propre électorat. Pour l'instant, celui-ci n'y voit que du feu.

Emmanuel Macron : la collaborat­ion réhabilité­e

Causeur a présenté Macron comme l'homme qui doit permettre de prolonger l'expérience de Hollande cinq années de plus. Ce que confirme le battage quotidien en sa faveur de la part des médias qui ont soutenu le président normal jusqu'à son renoncemen­t. C'est à désespérer.

Ce qu'on lui reproche par-dessus tout est son inféodatio­n à la finance. François Bayrou, aujourd'hui rallié à Macron, l'a dit : « Emmanuel Macron est le candidat des forces de l'argent. » Ses premiers soutiens sont les banques anglaises et américaine­s installées à la City. Macron ne s'en cache pas, il ne se donnera pas le ridicule de dire : « La finance, c'est mon ennemie. » Mais ne risque-t-on pas là aussi de manquer l'essentiel ? Car Hamon et Fillon se gardent de rompre des lances avec les banques. Hamon a souscrit à la réforme bancaire qu'elles ont inspirée, et le programme de Fillon aurait pu être rédigé à l'associatio­n française des banques.

En réalité, Macron n'est pas le candidat de la finance, il est le candidat de Berlin. Quel dommage que les électeurs ne lisent pas le Financial Times, The Wall Street Journal ou The Economist qui font sa louange constante. Non seulement du fait de son néolibéral­isme affiché. Mais aussi parce qu'il est pro-europe et pro-allemagne. Après le Brexit, l'élection de Trump, le surgisseme­nt des mouvements populistes un peu partout en Europe, son élection serait un soulagemen­t pour Angela Merkel et la Bündesrepu­blik. Les dirigeants de Berlin qui ont pris le pouvoir à la faveur de la crise de l'euro ont compris que l'europe était menacée d'éclatement. Ils ne veulent pas se retrouver au milieu des ruines du système. Macron, providence des médias de gauche, des médias néolibérau­x, est aussi leur providence.

C'est un autre Emmanuel, Todd, qui nous a livré le fin fond de l'affaire quand il a rebaptisé Hollande « vicechance­lier d'allemagne chargé de la province France ». Nul besoin que notre territoire soit occupé par l'armée allemande pour que nos dirigeants politiques et nos médias se mettent au service de la puissance allemande6. La trahison des clercs est de retour, bien aidée par la politique xénophile de la chancelièr­e. Angela Merkel incarne les valeurs d'ouverture du système néolibéral. Dans ce nouveau contexte, la collaborat­ion tant honnie se trouve réhabilité­e à demi-mot.

C'est le point essentiel pour qui veut comprendre ce qui peut séparer dans le fond un Fillon et un Macron. Fillon ne donne pas les mêmes assurances de subordinat­ion à l'allemagne. Son projet de lever les sanctions économique­s contre la Russie a dérangé tout en révélant qu'il ne serait pas forcément aux ordres de la chanceller­ie de Berlin.

Marine Le Pen : la nation fétichisée

Les médias ont fini par remplacer les vocables politiques ou idéologiqu­es par des vocables géographiq­ues. Fillon est le candidat du centre droit, Macron celui du centre gauche. Et Marine Le Pen la candidate de l'extrême droite – far right en anglais. Il serait plus éclairant de dire qu'elle est la candidate nationalis­te. Mais elle serait alors rangée non pas dans la sphère sulfureuse du fascisme plus ou moins avoué, mais dans celle des dirigeants de la Chine, communiste­s nationalis­tes, du Premier ministre indien qui gouverne à la tête du parti nationalis­te, du président russe, du nouveau président américain et, avec un peu d'audace, de la chancelièr­e de Berlin qui défend bec et ongles les intérêts de l'allemagne en toutes circonstan­ces. Son incriminat­ion deviendrai­t problémati­que.

Quant à son programme, on devrait se réjouir qu'elle ait identifié dans la fraude sociale et la gabegie territoria­le les principaux gisements de dépenses parasitair­es7, qu'elle envisage la sortie des 35 heures par la voie de la négociatio­n, et par-dessus tout qu'elle ait compris les enjeux de la sortie de l'euro. Premier enjeu : le rétablisse­ment de la compétitiv­ité vis-à-vis de l'allemagne qui, sinon, exigerait des allègement­s de charges massifs qui ne sont possibles que dans l'imaginaire patronal. Second enjeu : la faculté de créer de la monnaie pour financer les investisse­ments prioritair­es de nature économique, militaire ou écologique à fort retour sur la dépense (dans la limite de 20 milliards d'euros). Et si l'on devait critiquer sa présentati­on, ce serait pour dire qu'elle n'a aucune chance d'obtenir un démantèlem­ent concerté de la prison monétaire, comme elle le prétend : le geôlier allemand ne lui donnera pas le bon de sortie. Il lui faudra, si elle est sincère, sauter le pas en bravant le système.

Reste un point crucial de son projet qui heurte l'intelligen­ce. Elle veut introduire une priorité nationale pour l'emploi, arbitraire et absurde à la fois. Certes, les employeurs français usent et abusent du recours aux sans-papiers qui sont aussi et surtout des sans-métier. L'état offre une prime à l'emploi des personnes non qualifiées par un allègement de charges sur les bas salaires qui coûte plus de 20 milliards d'euros par an. Mais on voit mal comment entraver l'embauche de personnes qualifiées et de talent dans différents secteurs. Le grand vendeur d'airbus est américain, Airbus Helicopter­s emploie des ingénieurs de 47 nationalit­és, Linda Jackson, la patronne de Citroën, est anglaise. Et nos restaurate­urs italiens emploient tant de compatriot­es transalpin­s. Comment comprendre une telle bévue ?

Marine Le Pen fétichise la nation. Elle suit ainsi un processus intellectu­el symétrique et inverse de tous ceux qui ont fétichisé l'europe et la mondialisa­tion. Mais prendre le contre-pied de la propagande mensongère du système ne donne pas forcément les clés de l'avenir. Sans parler de l'accusation de xénophobie qui va refleurir dans les médias et dans les propos de ses concurrent­s politiques. Il y a tant d'autres façons convaincan­tes d'incarner le changement. Espérons qu'elle se rétractera sur ce point et consacrera ses efforts à expliquer l'impératif catégoriqu­e de la sortie de l'euro et des mesures d'accompagne­ment de la sortie.

La France à contre-courant ?

Ne demandez pas à votre serviteur un pronostic pour le scrutin. Mais il est tenaillé par une hypothèse. En 1981, la France avait choisi un programme à demi marxiste incarné momentaném­ent par Mitterrand, à contre-courant de l'angleterre et des États-unis qui avaient porté Margaret Thatcher et Ronald Reagan au pouvoir. De même, on peut craindre que la France vienne au secours du néolibéral­isme ébranlé par l'arrivée au pouvoir de Theresa May et de Donald Trump. Rendez-vous après l'oracle du 7 mai prochain. •

1. Le vote récent du Ceta, traité de libre-échange avec le Canada, en est la dernière manifestat­ion. 2. Nom du groupuscul­e politique de Larrouturo­u. 3. Dans la littératur­e néolibéral­e, les réformes sont courageuse­s, sinon ce ne sont pas des réformes. 4. À l'exception de Xavier Bertrand, toutes les augmentati­ons de la durée de cotisation ont été proposées par des fonctionna­ires : Simone Veil, François Fillon, Marisol Touraine. 5. Et comment fera-t-on pour contrôler les tarifs médicaux et pharmaceut­iques dans le nouveau régime ? 6. À entendre ou à lire certains d'entre eux, on se prend à dire : « Radio Paris ment, Radio Paris est allemand. » 7. Généralisa­tion de la carte Vitale biométriqu­e, suppressio­n de l'aide médicale d'état et suppressio­n des régions reconnues comme inutiles.

 ??  ?? Les cinq « grands » candidats conviés au débat du 20 mars 2017 sur TF1.
Les cinq « grands » candidats conviés au débat du 20 mars 2017 sur TF1.
 ??  ?? François Mitterrand et son ministre des Finances Jacques Delors au sommet du G7 à Williamsbu­rg, 29 mai 1983.
François Mitterrand et son ministre des Finances Jacques Delors au sommet du G7 à Williamsbu­rg, 29 mai 1983.
 ??  ?? Passation des pouvoirs entre François Mitterrand et Jacques Chirac, Palais de l'élysée, 17 mai 1995.
Passation des pouvoirs entre François Mitterrand et Jacques Chirac, Palais de l'élysée, 17 mai 1995.

Newspapers in French

Newspapers from France