God save the queer ?
Anciennement joyau industriel de l’angleterre, Birmingham est devenue en quelques années un symbole du multiculturalisme. Qu’on le veuille ou non, ses 21 % d’habitants musulmans n’ont pas épousé les valeurs du progressisme à la sauce stilton. La preuve par l’école primaire Parkfield, qui a décidé d’inclure dans son programme l’enseignement LGBT, c’est-à-dire d’expliquer aux enfants que l’homosexualité n’est pas un problème. Pour protester, des parents d’élèves musulmans ont retiré leur progéniture de l’établissement pendant 24 heures. Quatre cents parents de confession musulmane ont même fait circuler une pétition appelant à l’arrêt total de ce projet. Ce n’est pas une première. L’enseignant à l’origine de ce projet, d’ailleurs homosexuel, avait déjà dû démissionner d’une autre école de Birmingham après avoir reçu des menaces pour avoir lancé une plate-forme semblable. Cette année, c’est une mère d’élève qui a mis le feu aux poudres : Fatima Shah a retiré sa fille de dix ans de l’école au motif que les enfants étaient trop jeunes pour qu’on leur parle d’homosexualité. Gênée aux entournures, la députée travailliste locale Shabana Mahmood jongle tant bien que mal entre la défense des homosexuels et le respect des croyances religieuses si chères à Jeremy Corbyn. Tout le monde n’a pas cette souplesse : d’après The Guardian, l’école de Parkfield a suspendu les cours LGBT courant mars. •