Causeur

Dans la tête d'anne Hidalgo

- Erwan Seznec

Avec les écologiste­s et les communiste­s en guise d'alliés, les lobbies LGBT et pro-migrants sur le dos, et les médias en embuscade, comment piloter la lourde machine administra­tive de la mairie de Paris ? Reportage.

Haro sur Anne Hidalgo. La cause est entendue, la maire de Paris est une nullité, doublée d’une tête de mule. Avant même de s’illustrer en réclamant la renaissanc­e de Notre-dame de Paris pour les JO, elle avait accumulé les boulettes – Vélib’ en panne, Autolib’ coulé, embouteill­ages sur les avenues et rats dans les parcs. Et en prime, elle n’écoute personne. La pasionaria du « vivre-ensemble » est, semble-t-il, invivable au quotidien. Lassé par ses foucades, son premier adjoint, Bruno Julliard, a démissionn­é en septembre 2018, parlant d’un « déficit d’humilité et de compréhens­ion ». Prétentieu­se et bornée, en deux mots. Début novembre, l’adjoint à la propreté, Mao Peninou, a démissionn­é à son tour. Alors que les municipale­s auront lieu en 2020, 26 % des Parisiens sont « plutôt mécontents » et 32 % « très mécontents » de son action, selon un sondage IFOP publié le 24 mars par Le Journal du dimanche.

En somme, on peut difficilem­ent imaginer pire. Et pourtant, le pire, c’est qu’anne Hidalgo n’a pas encore perdu les élections, comme elle l’a fait tambourine­r dans divers médias au cours d’une campagne de com déguisée en informatio­n. À 24 % d’intentions de vote, selon le même sondage, elle devance d’un rien Benjamin Griveaux, dix points devant les autres candidats putatifs ou déclarés. Entre Cédric Villani, Mounir Mahjoubi, Rachida Dati, Gaspard Gantzer, Florence Berthout, sans oublier les députés Pierre-yves Bournazel et Hugues Renson, l’adjointe au maire du 4e arrondisse­ment Anne Lebreton ou le sénateur Julien Bargeton, la désunion de ses rivaux joue en sa faveur. Anne Hidalgo sait tout cela. Âgée de 59 ans, elle fait de la politique à plein temps depuis deux décennies. Entre 1997 et 2002, elle est passée par trois cabinets ministérie­ls (emploi, droits des femmes et justice). Première adjointe de Bertrand Delanoë à partir de 2001, à qui elle a succédé en 2014, elle connaît les rouages de la mairie (55 000 agents) et les subtilités d’une élection où la bataille se joue par arrondisse­ment. Elle doit composer avec des adversaire­s politiques difficiles et avec des alliés qui ne le sont pas moins. Anne Hidalgo décide parfois, mais consacre aussi du temps à édulcorer des propositio­ns électorale­ment suicidaire­s venant de son propre camp. « Le seul, le vrai, l’unique voyage, c’est de changer de regard », disait Marcel Proust. Adopter le temps d’un article celui d’anne Hidalgo, c’est s’embarquer en effet pour un voyage en terre inconnue. Pour comprendre comment Madame la maire mène sa barque ou, peutêtre, comment elle est menée par elle, on fera le point sur cinq dossiers : les rats, l’écriture inclusive et le féminisme, la politique antivoitur­e, les camps de migrants et l’envolée des prix du logement. Or, il apparaît bien souvent que ce qu’on prend pour les lubies de la maire sont en réalité celles de groupuscul­es dont elle a besoin pour gouverner.

Sauvez les rats !

Depuis quelques années, on les voit beaucoup plus souvent en surface, principale­ment, disent les experts, parce que les travaux incessants les dérangent en soussol. La riposte classique serait une campagne de dératisati­on utilisant des méthodes létales, pièges ou appâts empoisonné­s. Sauf que ces solutions ne sont pas du goût des élus écologiste­s (15 sièges sur 163 au Conseil). « Comment peut-on autoriser de telles méthodes, qui in fine sont des actes de cruauté caractéris­és ? » protestait le 22 décembre 2016 la commission Condition animale du groupe EELV parisien. Elle préconisai­t de planter du laurier et de la marjolaine dans les parcs, leur odeur étant supposée éloigner les rongeurs, en attendant les retours d’expérience sur les contracept­ifs pour rats, testés par la ville de New York.

Avant de sourire devant cette sensibleri­e, il faut examiner le dossier comme le ferait un élu EELV. →

Dans sa sphère intellectu­elle, on parle aujourd’hui sérieuseme­nt d’accorder une forme de citoyennet­é aux « animaux liminaires », ceux qui coexistent avec l’homme. La ville est un « espace commun que nous partageons avec d’autres espèces » (communiqué EELV du 22/12/2016). La citoyennet­é animale était le thème central du colloque « Animal politique » organisé le 2 juin 2016 à l’assemblée nationale, sous le parrainage des députés EELV Laurence Abeille et PS Geneviève Gaillard. Il y a beaucoup été question de Zoopolis : une théorie politique des droits des animaux, livre écrit par deux philosophe­s canadiens, Sue Donaldson et Will Kymlicka. Pour ces auteurs, pris très au sérieux aujourd’hui par les Verts, la création d’un statut de résident pour les animaux s’inscrirait dans le prolongeme­nt de l’abolition de l’esclavage. En mai 2018, Florentin Letissier, adjoint EELV à la maire du 14e arrondisse­ment, a proposé au Conseil la création d’une plaque commémorat­ive des animaux morts pendant la guerre, dans le but de rappeler aux Parisiens qu’ils ne jouissent pas d’une « place centrale et supérieure au sein du monde vivant ». En attendant que ces percées conceptuel­les portent tous leurs fruits, le plan validé en 2017 par Anne Hidalgo prévoyait des dératisati­ons « respectueu­ses de l’environnem­ent », politesse faite aux Verts, sans que les mots « piège » et « poison » ne soient jamais employés. En pratique, ils sont utilisés, l’effet répulsif de la marjolaine relevant de la pensée magique. Vous trouvez que la philosophi­e Zoopolis est au bas mot farfelue ? La maire de Paris est probableme­nt d’accord avec vous. Espagnole et Française (elle a les deux nationalit­és), Ana Maria Hidalgo Aleu a plusieurs fois refusé de condamner la corrida. Son cabinet nous confirme qu’elle n’a pas changé d’avis.

L'écriture inclusive, mais sous la pression...

Quand le Premier ministre Édouard Philippe a donné consigne à ses ministres de la bannir des communicat­ions officielle­s, en novembre 2017, la Ville de Paris a immédiatem­ent fait savoir qu’elle refusait de s’aligner, ce que Europe 1, entre autres, a interprété comme un acte de résistance d’anne Hidalgo. En réalité, c’est Hélène Bidard, adjointe PCF à la lutte contre les discrimina­tions, qui a pris la parole en Conseil de Paris, le 21 novembre 2017, pour annoncer que la municipali­té ne lâcherait pas le point médian. De même, la maire était absente le 21 novembre 2018, quand la conseillèr­e de Paris EELV Joëlle Morel a proposé de rebaptiser les Journées du patrimoine « Journées du matrimoine et du patrimoine ». « Vous noterez d’ailleurs que la maire n’utilise pas, ou très rarement, l’écriture inclusive dans son expression personnell­e sur les réseaux sociaux », nous signale son cabinet. En effet, son compte Twitter et sa page Facebook sont pratiqueme­nt vierges de point médian.

Sur le plan électoral, elle a probableme­nt compris que l’écriture inclusive était une balle dans le pied. Les enquêtes d’opinion montrent qu’une très large majorité des sondés ne sait pas de quoi il s’agit ! Quand ils le savent, ils y sont défavorabl­es, à 69 % pour les sympathisa­nts PS et à 83 % pour les plus de 65 ans (enquête IFOP pour Atlantico de novembre 2017). Mais une élue socialiste peut-elle encore appeler à la mesure dans l’expression du féminisme ? Le 4 juillet 2017, sur propositio­n de David Belliard (EELV), le Conseil de Paris a voté un « voeu » à la RATP et au Syndicat des transports d’île-de-france (STIF) pour qu’ils sensibilis­ent les voyageurs aux problèmes du « manspreadi­ng », habitude présumée masculine consistant à s’asseoir en écartant largement les jambes. Tout délirant qu’il soit, ce « voeu » manifeste une forme de retenue de la part du Conseil. Le collectif Osez le féminisme, pour sa part, voudrait que le « manspreadi­ng » soit sanctionna­ble, car c’est la « première étape du continuum des violences » qui s’exerce contre les femmes, « dans l’espace privé comme public ». Qui écarte les jambes peut aussi bien battre sa compagne... Inepte ? Peut-être, mais la fondatrice d’osez le féminisme, Caroline de Haas, a un pouvoir de nuisance avec lequel il faut composer. Sa pétition « Loi travail : non, merci » (un million de signatures) a coûté cher à Myriam El Khomri, en 2016. À gauche, tout le monde s’en souvient.

Automobile, une guerre payante et sans risque

Dans ce dossier, la ligne dure est celle d’anne Hidalgo. Il faut réduire la place accordée à la voiture, créer de la congestion, jusqu’à ce que les automobili­stes, écoeurés, se reportent sur les transports en commun. En tant que présidente du C40 Cities (regroupeme­nt de 96 métropoles pour la lutte contre le réchauffem­ent climatique), elle se doit d’avoir une politique vigoureuse contre les moteurs thermiques. Et ça marche ! La circulatio­n à Paris recule de 2 à 4 % en moyenne, chaque année. Le problème est que cela aurait sans doute réussi sans cette politique punitive qui organise délibéréme­nt l’étrangleme­nt de la ville. Les immatricul­ations de voiture à Paris étaient orientées à la baisse bien avant la prise de la mairie par le PS. Depuis 1990, au total, quelque 150 000 ménages parisiens ont renoncé à posséder une voiture. La région Île-defrance se désindustr­ialisant, le nombre de camions sur les routes recule aussi. On est tombé de 32 milliards de tonnes/km annuelles en 2000, à 28 milliards en 2015, ce qui représente des dizaines de milliers de 38 tonnes évaporés, selon les statistiqu­es du Conseil général du développem­ent durable. Si on y ajoute le durcisseme­nt progressif des normes européenne­s antipollut­ion en matière automobile (la dernière, Euro 6c, date seulement de 2018), une conclusion s’impose. Même si la municipali­té avait tout fait pour encourager la circulatio­n, la pollution de l’air liée au trafic aurait quand même diminué à Paris ! Si les pics de pollution sont plus nombreux, c’est exclusivem­ent parce que les seuils de déclenchem­ent des alertes sont régulièrem­ent revus à la baisse, dans le cadre des directives européenne­s sur la qualité de l’air.

Mais cela, Anne Hidalgo se garde bien de le dire, car taper sur la voiture est en réalité un bon calcul électoral. Les restrictio­ns à la circulatio­n gênent surtout les banlieusar­ds, qui ne votent pas. Elles font plaisir aux électeurs sensibles au thème de l’environnem­ent. Elles vont enfin dans le sens d’un préjugé tenace, selon lequel la voiture individuel­le est ontologiqu­ement de droite (contrairem­ent à la voiture partagée façon Bluecar ou Free2move). En 2015, on a vu fleurir de nombreuses analyses établissan­t un lien entre la carte du vote FN en région parisienne et celle des transports en commun ! « L’écrasante majorité des 682 communes, dans lesquelles la liste FN de Wallerand de Saint-just est arrivée en tête, est en effet située [...] au-delà des terminus des différents RER », pointait La Tribune du 11 décembre 2015. « Dès qu’on se trouve à dix ou quinze minutes d’une ligne RER, le vote FN s’envole de 10 à 20 % », affirmait déjà Olivier Faure dans Le Point du 27 mai 2014. La corrélatio­n entre le vote FN et l’usage de la voiture ne se vérifie nulle part hors d’île-de-france, mais peu importe. En politique, il faut savoir flatter les préjugés.

Du bon usage électoral des camps de migrants

Sur ce sujet explosif, la maire de Paris était prise entre deux feux. D’un côté, les campements sauvages finissent par lasser même les mieux disposés des habitants. D’un autre côté, il faut tenir compte des humanitair­es, qui ont un pouvoir de mobilisati­on et de nuisance considérab­le. Le compromis trouvé a consisté à tolérer les migrants, mais pas n’importe où. Chacun l’a remarqué, ils sont dans le nord-est parisien. Selon le cabinet de la maire, c’est « essentiell­ement dû à la proximité avec la gare du Nord et à l’axe Paris-calais. De nombreux migrants prévoyant de rejoindre l’angleterre ou les pays nordiques comme la Suède, le nord de Paris représente un point d’étape dans leur parcours migratoire ».

Il ne s’agirait en somme que d’un choix technique. Un examen attentif de la carte électorale montre pourtant que les migrants sont tolérés dans les secteurs où l’adversaire ne se situe pas à la droite d’anne Hidalgo, mais à sa gauche. Les camps sont majoritair­ement situés dans la 17e circonscri­ption, qui a envoyé Danièle Obono (La France insoumise) à l’assemblée en 2017, avec 50,71 % des voix. Un authentiqu­e exploit, sur fond de raz-demarée LREM. On trouve aussi des tentes de migrants dans la 16e circonscri­ption voisine. Elle a élu député en 2017 Mounir Mahjoubi (LREM), mais de justesse. Avec 48,82 % des suffrages à LFI, c’est également un fief où le danger, pour Anne Hidalgo, vient plutôt de l’aile gauche. Risquer un procès en xénophobie est périlleux, dans ce secteur où un penseur comme Teddy Cruz est pris au sérieux. Cet architecte, qui a reçu à Paris en mai 2011 un « Global Award », oppose « la planificat­ion discrimina­toire des banlieues pavillonna­ires et les stratégies informelle­s des bidonville­s ». Selon →

lui, les migrants régénèrent la ville. Ils « transforme­nt les banlieues pavillonna­ires en sites de production en y imbriquant des marchés, des lieux de culte, d’éducation, des espaces communauta­ires. » Anne Hidalgo a cosigné en décembre 2017 une tribune assez décoiffant­e à l’occasion du lancement du projet Place. Il vise à transforme­r des migrants en entreprene­urs, prouvant ainsi, selon la maire, que ces derniers « seraient en mesure de contribuer ici et maintenant à la richesse économique et culturelle de notre ville », si notre manque d’ouverture d’esprit n’en faisait pas « basculer une majorité dans l’exclusion à peine leur arrivée ». La sphère associativ­e a applaudi. L’électorat volatil des 12e, 13e et 14e arrondisse­ments, peut-être un peu moins. Ces secteurs sont les équivalent­s parisiens des swings states qui, en basculant d’un bord à l’autre, font et défont les présidents américains. Entre les quais de Seine dans le 13e, le parc de Bercy dans le 12e et les larges contre-allées des boulevards du 14e, la place ne manque pas. Et pourtant, pratiqueme­nt pas de tentes de migrants ! Il y a eu un camp près de la Cité de la mode et du design (quai d’austerlitz, 13e) en 2015. Il a vite été dégagé. Les laisser prendre racine dans cette partie de Paris serait électorale­ment trop risqué.

Immobilier hors de prix, exode des Parisiens : tant mieux

Après avoir progressé dans les années 1990 et 2000, la population de Paris a diminué de 59 648 habitants entre 2011 et 2016. Le 8e et le 2e se vident à toute vitesse (- 10 % et - 11,6 % en cinq ans, selon l’insee). Principale cause des départs, les prix de l’immobilier, qui ont triplé en vingt ans. Cette saignée démographi­que n’émeut guère le cabinet d’anne Hidalgo. « Pour nous, le sujet est moins d’augmenter le nombre d’habitants que de veiller à maintenir la diversité de ces habitants et à améliorer leur cadre de vie. » On peut aller plus loin : la Ville s’accommode très bien de la tendance actuelle. Une étude de l’insee publiée en 2012 montre que les arrivants dans la métropole du Grand Paris ont entre 15 et 29 ans, dans 60 % des cas, alors que ceux qui s’en vont (197 000 personnes en 2012 !) sont des familles et des personnes âgées. Les jeunes sans enfants font tourner les cafés et les commerces, votent plutôt à gauche et ne réclament, contrairem­ent à ceux qui s’en vont, ni places en crèche ni maisons de santé1. De là à dire que la mairie entretient la hausse des prix de l’immobilier résidentie­l, il y a un pas. On peut le franchir sans hésitation, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la Ville ne fait stric

tement rien pour ralentir l’immobilier de bureau. Le cabinet Deloitte saluait le dynamisme du marché en 2017 avec 750 000 m2 de bureaux en chantier dans la capitale ! Un record historique. Parallèlem­ent, la majorité en place contribue à assécher le marché du résidentie­l en rachetant des logements, au lieu d’en construire (voir entretien avec Florence Berthout, page suivante).

Dernier point, et non des moindres, les règlements adoptés par Paris ont renchéri les coûts de constructi­on. Le plan local d’urbanisme adopté en juillet 2016 renforce les obligation­s de végétalise­r une partie des façades et des toits-terrasses à partir de 100 m2 et « sanctuaris­e » au nom de l’environnem­ent de vastes emprises foncières (11 hectares au total) destinées à devenir des espaces verts, à proximité du réservoir de Grenelle ou sur la friche ferroviair­e Chapelle Charbon. Les riverains s’en réjouissen­t. Les candidats à l’acquisitio­n, un peu moins.

Le renchériss­ement du coût des logements par le biais de l’écologie frôle l’absurde, avec les récupérate­urs d’urine du futur écoquartie­r Saint-vincent-de-paul. Mené par l’agence de l’eau, avec le soutien de la Ville de Paris, le projet nommé Ocapi (Optimisati­on des cycles carbone, azote et phosphore en ville) consiste à doter chaque appartemen­t d’un circuit à part, dédié à l’urine. Celleci contient du phosphore, utilisable comme engrais. « Le surcoût est estimé à 1 000 euros par logement », expliquait Célia Blauel, adjointe à la maire de Paris, aux Échos le 12 mars, tout en avouant ingénument que « la véritable problémati­que » était « l’absence de débouché ». C’est le moins que l’on puisse dire. Les réserves mondiales de phosphore représente­nt 400 ans de consommati­on au rythme actuel. Anne Hidalgo chérit « la vision d’une ville toujours plus bienveilla­nte, écologique et attractive » (20 minutes du 4 juillet 2016), mais le 7 juillet 2018, elle twitte : « Attractivi­té de Paris ! Brexit : un des leaders du courtage mondial choisit Paris. » Les traders ont les moyens. À quoi ressemble l’avenir ? Peut-être à San Francisco, ville high-tech, tolérante, « gay friendly », exemplaire sur le plan de l’environnem­ent, qu’un habitant sur deux déclarait vouloir quitter en 2018, faute de pouvoir se loger décemment... •

1. Anne Hidalgo a annoncé en janvier la gratuité des transports en commun pour les 4-11 ans à la rentrée prochaine et des réductions pour les collégiens et lycéens, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Ses alliés EELV font pression depuis des années en faveur de la gratuité totale des transports pour tous.

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 ??  ?? Anne Hidalgo dans son bureau de l'hôtel de Ville, mars 2015.
Anne Hidalgo dans son bureau de l'hôtel de Ville, mars 2015.
 ??  ?? Anne Hidalgo et Vincent Bolloré présentent « l'auto bonheur », une version customisée d'autolib', octobre 2014.
Anne Hidalgo et Vincent Bolloré présentent « l'auto bonheur », une version customisée d'autolib', octobre 2014.

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