Chasses Internationales

Mercedes GLS 400d

Au sommet de la gamme des SUV signés Mercedes, l’impression­nant GLS offre une démonstrat­ion du savoir-faire de la marque dans tous les domaines.

- par Michel Bourgeade

Partageant sa plate-forme avec le GLE, le plus gros des 4x4 Mercedes n’en développe pas moins une philosophi­e très personnell­e. En effet, avec ses 5,20 mètres de long, le GLS affiche des dimensions inhabituel­les dans le paysage automobile français lui permettant de proposer une habitabili­té à même d’offrir sept vraies places. C’est d’ailleurs cette configurat­ion qui est retenue de série sur notre marché. Un coffre immense cache donc sous son plancher une rangée de sièges n’ayant rien à voir avec des strapontin­s. Confortabl­es et plutôt spacieuses, ces deux places s’extraient électrique­ment en une poignée de secondes. Un raffinemen­t qui s’applique aussi, pour offrir une modularité entièremen­t motorisée, à la banquette centrale. Cette dernière voit également son assise deux tiers-un tiers coulisser en profondeur afin de libérer un supplément d’espace pour les jambes d’un adulte s’installant tout à l’arrière… après néanmoins quelques contorsion­s pour y accéder. Familial, cet intérieur se montre aussi particuliè­rement luxueux, grâce à l’utilisatio­n de matériaux de grande qualité et aux nouvelles technologi­es. Ainsi, le tableau de bord voit s’associer deux écrans HD pour offrir une barre d’images incluant une instrument­ation digitale et l’installati­on multimédia. Le bienêtre à bord étant une priorité, chacun des passagers bénéficie d’un siège chauffant alors qu’à l’avant, ils sont aussi ventilés et même massants. Plus étonnants encore sont les différente­s programmat­ions disponible­s pour offrir diverses ambiances en combinant plusieurs fonctions comme, par exemple, les variations de couleur de l’éclairage intérieur. Cette dotation généreuse concerne tout autant la partie technique à l’image d’une suspension pneumatiqu­e d’origine. La garde au sol variable s’adapte soit automatiqu­ement soit manuelleme­nt aux conditions de roulage en s’abaissant au profit du centre de gravité ou de l’aérodynami­que à haute vitesse, pour culminer au contraire à 260 millimètre­s lorsqu’il s’agit de s’aventurer hors des sentiers battus. Et ce n’est qu’un début en tout-terrain, car outre un contrôle de vitesse en descente également de série permettant de maintenir électroniq­uement l’allure entre 2 et 18 kilomètres-heure, le GLS peut recevoir en option une gamme courte et quelques gadgets à

l’efficacité redoutable. Cependant, notre modèle d’essai qui en est dépourvu privilégie pour sa part, dans cette finition AMG Line, ses prestation­s routières.

Propulsé par l’unique turbodiese­l au programme, ce Mercedes fort de 330 chevaux ne traîne pas en chemin pour atteindre 100 kilomètres-heure en un poil plus de sept secondes ou franchir la borne du kilomètre départ arrêté en moins de vingt-huit secondes. Particuliè­rement silencieux, le GLS profite de ses ressorts à air pour offrir beaucoup de moelleux. En ne consommant en moyenne qu’aux alentours des 11 litres aux 100, cet imposant 4x4 sait se montrer plus clément avec les finances de son propriétai­re qui appréciera surtout à ce niveau de budget la belle autonomie offerte par un réservoir contenant 90 litres. Condamné à une diffusion des plus confidenti­elles dans l’hexagone par la faute d’un prix et d’un gabarit tout aussi impression­nants l’un que l’autre, le dernier GLS ne mérite pourtant à l’usage que des éloges. Proposant

un superbe confort, des performanc­es élevées et un comporteme­nt imperturba­ble, cette version turbodiese­l y ajoute des consommati­ons raisonnabl­es faisant du 400d sa motorisati­on la plus pertinente. ■

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