Biodivertir n’est pas biodiversité
La passation de pouvoir a eu lieu en septembre dernier. Éric Turquin a donc transmis les clés de la délégation française du Comité international pour la conservation du gibier et de la faune sauvage à Emmanuel Michau. Le nouveau chef de la délégation veut porter la gestion des territoires française au-delà de nos frontières, car « la France, soutient-il, a su conserver dans sa culture une pratique respectueuse du gibier ». Conscient des enjeux nationaux et supranationaux, il défend que
« la jeune génération de chasseurs démontre un sens de l’éthique et du respect de la biodiversité ». Pour rappel, le CIC est une organisation présente au sein ou auprès de toutes les grandes institutions internationales touchant à la biodiversité. Son objectif est la gestion durable des ressources biologiques et le développement de la faune. Il est composé d’organismes étatiques, d’experts et de chasseurs ; dispose d’un laboratoire de recherche pour le suivi et la prévention des pandémies. « Mon ambition est de démontrer que les chasseurs sont les premiers défenseurs de l’environnement. Ce sont des éclaireurs, aux avant-postes de la protection de la faune et de la biodiversité ».
Son premier acte a été d’organiser une visioconférence sur Zoom à la fin octobre. Elle portait sur la conservation de la faune en Centrafrique, avec l’examen concret de la gestion durable des guides de chasse Alain et Kevin Lefol. En huit ans, tous deux enregistrent un triplement de la faune sauvage !