Alma Salvaje
de Marina Cano Fundación Asisa, 256 pages 50 € au lieu de 112 € pour les lecteurs de Chasses Internationales avec le code “wildsoul” sur www.marinacano.com ou info@marinacano.com
C’est le quatrième de ses beaux livres dédiés à la photographie animalière.
Ont précédé Drama & Intimacy, Cabárceno, Inspiración + Naturaleza. Un cinquième, Babies of the Wild, électronique celui-là, complète sa collection. Marina Cano est espagnole, du nordouest de la péninsule (lire et voir son Portfolio page 120). Elle a l’“âme sauvage”, comme le titre de ce dernier ouvrage en noir et blanc. Elle y compte les rencontres de ses innombrables voyages en Afrique, du Botswana à l’afrique du Sud, du Kenya à la Namibie, vingt ans de photographie à observer, patienter, approcher, surprendre ou suspendre – c’est selon – le temps. L’intimité qui la lie au continent noir lui permet de domestiquer une timidité qui nourrit un imaginaire sans frontière. Ses animaux, ses paysages, ses animaux dans ces paysages semblent dessinés puis estompés et parfois réécrits de traits fins ou plus gras afin de surligner ce qu’elle nomme l’« âme sauvage ». Gnous, zèbres, panthères, éléphants, lynx de ses terres…, ses sujets de recherche fascinent tant par leurs beautés que par l’expression qu’elle parvient à nous transmettre de chacun d’eux. Deux proverbes swahilis clament de l’urgence de suivre sa voie : un des messages qu’elle a glané dans la nature.
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