Champagne Louis Forest
Cuvée d’héritage Familial, ce Blanc de Noirs est un assemblage des vendanges 2015 et 2016.
Il met en valeur l’union du parcellaire d’écueil, en Montagne de Reims Premier Cru :
Les Blanches Vignes, Pinot Noir, plantée en 1970 Les Pains Blancs, Pinot Meunier, plantée en 2006
En cours de certification Haute Valeur Environnementale, le vignoble et les vins sont travaillés en liens étroits avec la Nature. Ma philosophie est de limiter au stricte nécessaire le volume des intrants. Il faut rendre à la Nature ce qu’elle nous donne quotidiennement, et cela avec le plus grand Respect !
Le Pinot Noir a été vinifié en foudres et fûts de chêne afin qu’il puisse exprimer sa puissance et sa vinosité en entrée de bouche.
Le Pinot Meunier, quant à lui, fut vinifié en tonneaux d’acacia et cuve inox afin de lui conserver sa gourmandise et son caractère fruité en fin de bouche.
Ce Champagne, non filtré, dosé à 4,8g/l Extra Brut, mis en bouteille en 2017 a été cité au Guide Hachette 2020.
Vin unique pour le moment, d’autres cuvées sont à venir, notamment un Millésime 1er Cru 2016, vieux parcellaire, 100% Pinot Noir, volume vinifié limité à deux fûts, embouteillé uniquement en flacons magnums.
Quel animal pourrait lui servir d’emblème artistique? Aurait-il un animal-totem? Peut-être les chevaux, magnifiques, flamboyants, fleurons de ses réalisations que l’on retrouve de Londres à Dubaï. Mais ne s’agirait-il pas plutôt d’animaux-trophées d’une réussite artistique manifeste? À la question d’un animal fétiche, Hamish répond aux antipodes : « La loutre, possiblement. » Le sculpteur a toujours aimé cet animal. Sa plus jeune fille se prénomme d’ailleurs Otterlie. Ces mustélidés sont incroyablement flexibles : peu d’animaux sont capables de toucher leur arrière-train avec leur nez. Ils constituent ainsi un sujet plastique exceptionnel pour un sculpteur. Le nouveau modèle de loutres d’hamish rappelle son travail sur les lièvres: à l’image d’un noeud bouddhique aux méandres infinis, cet ouroboros de bronze est un hymne visuel aux dynamiques de mouvements.
L’univers d’hamish est un monde qui tourne, bouge, vole, nage. De la pause la plus sauvage à la plus maniériste, on sent dans le tempo de ses sculptures en argent ou en bronze le lyrisme d’un mélomane aux goûts éclectiques : « J’ai un bon système son dans mon atelier… » Pour faire connaître son travail, l’artiste collabore avec des professionnels du marché de l’art, notamment la Mall Galleries à Londres. Selon lui, toute relation avec une galerie doit être « bidirectionnelle ». On comprendra que le rapport doit à la fois aller dans le sens de la galerie et de l’artiste. Elle doit surtout être amusante, stimulante. Les grandes maisons de vente lui ont également ouvert de belles perspectives, en particulier l’exposition de son Cheval andalou par Sotheby’s à Dubaï. Plus récemment, on retiendra la très belle vacation Sporting and Wildlife organisée par Bonhams en septembre dernier avec un magnifique groupe Grouse Covey de près de un mètre et demi de long. Du reste, l’artiste travaille pour l’essentiel en direct, avec l’assistance de sa femme Laura, tendance que les circonstances actuelles ont amplifiée.
La résilience est une des qualités les plus étonnantes chez cet artiste pour qui toute difficulté semble transmuée en opportunité nouvelle. Ainsi, après quatre années de préparatifs, son exposition personnelle à Londres devait regrouper soixante-dix nouvelles sculptures. Celle-ci a dû être annulée en raison du Brexit, puis du Covid. Ayant la chance de pouvoir exploiter Internet, Hamish Mackie a su rester présent. Il a surtout entretenu un lien avec ses amateurs grâce aux médias traditionnels. L’artiste a ainsi expédié via sa liste de diffusion 17000 catalogues l’automne dernier. Le taux de transformation de cette gigamailing a fait oublier les 17000 euros de timbres, rien que pour l’affranchissement outre-atlantique! De même, lorsque je le questionne sur les conséquences, à terme, du Brexit, Hamish réplique : « J’espère que cela signifie que je n’aurai plus à facturer aux clients de l’union européenne 20 % de TVA… » Positive attitude, toujours.
Créatif en recherche permanente, Hamish Mackie travaille actuellement sur une commande de trois taureaux pour un client privé et sur un grand projet pour un laboratoire médical en Irlande. La crise sanitaire a malheureusement mis entre parenthèses un projet pharaonique – probablement un ensemble de cent dromadaires grandeur nature que voulait s’offrir un éminent Qatari – lequel, on l’espère, pourra aboutir un jour. La prolixité de l’artiste ne s’arrête pas là: amoureux évident de la terre, Mackie s’est littéralement mis à “cultiver son jardin”. Verront bientôt le jour à proximité de ses légumes, de sa maison et de son atelier, des cottages rénovés qu’il souhaite louer. Rêvons un peu : de belles perspectives de vacances déconfinées se dessinent pour nous, amateurs d’art et de nature….
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