Finca en Aragon vallons Secrets des
Propriété N° 1 Province de Saragosse
C’est une nouvelle page qui s’écrit, une page dédiée aux domaines de chasse haut de gamme et sur le marché, aux quatre coins du monde. Nous la rédigerons avec International Sporting Properties, spécialiste de la vente de propriétés rurales de prestige. La première que nous vous proposons se situe en Aragon, au nord-est de l’espagne, une région rustique et sauvage.
Tracez une ligne de Barcelone à Porto, de la Méditerranée à l’atlantique. Au tiers du parcours en partant de la capitale catalane est implantée cette finca aragonaise de 1500 hectares. Sa situation géographique se révèle idéale et facile d’accès par avion, rail et route. La capitale d’aragon, Saragosse, irriguée par l’èbre – l’un des fleuves majeurs de la péninsule –, ne se trouve qu’à une petite heure de route. Et une heure de route dans cette partie du Système (ou Cordillère) ibérique vous permet de vous “exiler” de la civilisation urbaine en terre rustique et sauvage. Voilà quelle vocation a voulu réserver le propriétaire à la constitution à ce domaine.
La finca a été ordonnancée à partir de 1982, parcelle après parcelle, aménagement après aménagement, la patience et la passion cynégétique guidant son élaboration. À celles-ci s’ajoutait aussi l’amour de la région que le propriétaire découvrit en toute fin des années 1970 alors que l’espagne sortait de la période franquiste et qui avait préservé son originalité méditerranéenne.
Les paysages ondulés de la Communauté de Calatayud dans sa partie septentrionale, constitués de vallons et de collines (compris entre 800 à 1300 mètres d’altitude) offrant parfois des dénivelés importants, cette végétation de maquis, de chênes verts, de prairie sur les plateaux d’une herbe verte au printemps ou sèche en été, ces rus qui alimentent des pièces d’eau en fond de vallon, ces villes et ces villages typiques, la gastronomie et le tempérament des Aragonais convainquirent qu’ici et nulle part ailleurs il fallait établir une propriété de chasse afin de s’offrir le repos en toutes saisons et y convier ses amis chasseurs ou non.
Près de quarante ans plus tard, les lieux sont devenus une propriété de campagne à vocation cynégétique. Des centaines d’arbres y ont été plantées afin d’offrir le gîte et le couvert aux cerfs, daims, sangliers, chevreuils et mouflons ayant investi le territoire. La propriété est une des rares d’aragon à détenir le droit de clôture puisque depuis une quinzaine d’années il est prohibé de circonscrire des zones de chasse. Soucieux de la bonne santé des neuf cents animaux avant les chasses et les naissances, le propriétaire veille à l’état sanitaire des différentes espèces en contrôlant scrupuleusement les populations et en leur assurant de pouvoir se nourrir et se désaltérer.
Les différents reliefs – une partie de la propriété est très accidentée, d’autres légèrement pentues ou complètement plates – et la densification de la végétation élaborée avec les années renforcent l’habitat sauvage adapté à chaque espèce. Les plaines herbeuses aux plan
tations naturelles de chênes éparses alternent avec des terrains très rocailleux aux fortes pentes et à une végétation de maquis plus drue. Le propriétaire a doté le domaine en tracteurs, remorques en tout genre, système de pompage, d’irrigation, d’arrosage afin de répondre en luzerne et céréales à la quantité nécessaire aux animaux de la propriété en période maigre hiver comme été.
Chaque année, il est organisé quatre à six jours de chasse de type familiale à vingt-cinqtrente carabines dont un week-end de trois jours. Ces rassemblements annuels donnent lieu à de vrais banquets gastronomiques au cours desquels jusqu’à quatre-vingts convives célèbrent dans la grande salle à manger et autour d’une cheminée centrale la joie de se retrouver, unis grâce à une même passion. Tout ici a été pensé pour et autour de la chasse et de l’après-chasse: de la cuisine aux frigos, de la chambre froide à la salle de découpe du gibier…
Le propriétaire qui conçoit la chasse comme une grande réunion familiale a fait bâtir différentes constructions, de l’utile à l’agréable. Une piscine a même été creusée à proximité de la maison d’habitation. J’ai interrogé Frédéric de Bonhome (lire page de droite) – associé-fondateur d’international Sporting Pro
perties – qui se charge de la vente de ce domaine. Je partage avec lui l’idée de faire dessiner et construire une belle demeure en pierre du pays dans le style des propriétés historiques de la région de Saragosse. Frédéric de Bonhome précise que la finca offre de multiples sites dont la vue sur la nature laisse rêveur. Il ajoute que rien n’interdit la réalisation de cette idée. Un tel projet permettrait, certes de valoriser davantage le domaine, mais surtout serait plus approprié au confort que l’on réserve aux habitations de notre époque.
Cette propriété est un territoire sauvage diversifié qui comporte aussi des zones de cultures fruitières. La communauté de Calatayud et plus spécialement la vallée de la rivière Ribota près de laquelle se situe la finca est reconnue pour ces vergers de cerisiers, pêchers, amandiers… mais aussi d’oliviers et ses parcelles de vignobles. C’est ce qui avait fasciné le propriétaire qui a fait planter autour de la maison d’habitation des oliviers centenaires et toutes sortes de fruitiers à noyau. Par ailleurs de nombreuses parcelles de la propriété – en tout près de 100 hectares (partie hors clôture) – sont dévolues à l’agriculture ou à des vergers. Cette finca en Aragon, tournée vers l’avenir, attend donc un nouvel acquéreur après quarante ans d’histoire créative. La vente se réalisera par le rachat de 100 % des parts d’une société, propriétaire de l’ensemble du foncier, des bâtiments et des équipements. Diversité, biodiversité, art de vivre à la campagne, chasse…, cette propriété aragonaise, disposée à suivre les consignes d’une nouvelle feuille de route, est pourvue d’un charme qui exaltera votre imagination. ■