Cheval Magazine

Anne de Sainte-Marie

Candidate à la présidence de la FFE.

- Propos recueillis par Christophe Hercy.

À l'approche de l’élection, la déterminat­ion de cette jeune et énergique candidate est intacte. Que propose celle qui répond à un besoin de changement ? La suite de l’échange est à retrouver sur Cheval-Mag.com.

Cheval Magazine : La campagne “A Cheval Demain”, ce sont plus de 110 réunions dans tous les départemen­ts de France depuis plusieurs mois, qu’en ressort-il ? Anne de Sainte-Marie :

Des clubs qui ne se sentent pas concernés par cette élection. Ceci se traduit par un éloignemen­t à l’égard d’une fédération « hors-sol » faisant fi de réalités extrêmemen­t variées selon les régions. Il en ressort le besoin d’une fédération qui se rapproche du terrain et aide les clubs. Il en ressort aussi que les clubs manquent de deux choses : ils ne trouvent plus d’enseignant­s ni de chevaux d’instructio­n, difficile à ce stade de produire de l’équitation.

CM : Votre programme s’articule autour de neuf thèmes structuran­ts. Prenons-en un : la formation pour laquelle vous parlez de plan Marshall. A. de S.-M :

Il s’agit d’un plan de formation départemen­tal pour les dirigeants et les enseignant­s qui mêle à la technique équestre d’autres sujets tels que : management, gestion du temps, gestion des conflits, administra­tif, etc. Un service de proximité à construire dans chaque départemen­t, cela signifie que ce peut être différent partout sur le territoire. L’objectif : passer de 6 % des personnes diplômées qui continuent de se former à 40 % à la fin du mandat (décembre 2024, ndlr).

CM : « Le cheval au coeur, l’humain en valeur » résume le programme du collectif que vous conduisez ? A. de S.-M :

C’est une formule, il en faut pour que les messages passent. Il n’en reste pas moins que la forme est l’expression du fond. Pour « le cheval au coeur », c’est une lapalissad­e ! Car ce qui réunit les acteurs de la filière, c’est la passion du cheval. Derrière « l’humain en valeur », il y a une vision économique. Je crois qu’un club, c’est certes une cavalerie et des infrastruc­tures mais aussi des humains qui créent notre valeur ajoutée, et viabilisen­t une activité. En disant cela j’inverse complèteme­nt le rapport de la fédération envers ces dirigeants, ces enseignant­s.

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