Cheval Magazine

Lorenzo : « Il fallait que je fasse des trucs fous »

- PROPOS RECUEILLIS PAR ÉLODIE PINGUET.

Depuis des années, Lorenzo fait rêver le monde avec ses figures spectacula­ires en poste hongroise, allant même jusqu’à évoluer avec seize chevaux en liberté. Fascinant, impression­nant mais aussi passionnan­t, cet incroyable artiste qui carbure à l’adrénaline tient à proposer des numéros uniques en leur genre.

Enfant du Sud, Lorenzo - nom de scène issu de son vrai patronyme Laurent est de ces artistes qui marquent les spectateur­s et les esprits. Et qui suscitent de nombreuses vocations. C’est aux Saintes-Maries-de-la-Mer, ville qui l’a vu grandir, qu’il fait ses premiers pas dans l’arène, avec ses chevaux Niasque le gris et Tarzan l’alezan. Rapidement propulsé sur le devant de la scène internatio­nale grâce à ses figures de poste hongroise et au salon Equitana (en Allemagne), il voyage avec ses chevaux dans le monde entier sur les événements les plus renommés : Coupe du monde du Jumping à Calgary, les Crinières d’or à Avignon, le Salon du Cheval de Paris, le Salon du Cheval d’El Jadida au Maroc, la finale des Championna­ts du Monde d’Endurance en Malaisie, des spectacles à Saint-Pétersbour­g et Moscou en Russie, le Saut Hermès à Paris jusqu’au Dublin Horse Show… Il est surnommé par les anglais « the flying frenchman » (le Français volant). À juste titre. Sur scène, Lorenzo vole, debout sur ses chevaux. Chacune de ses prestation­s est auréolée de succès, le public est fasciné par cet incroyable artiste, qui fait corps avec ses chevaux et qui manie avec perfection l’émotion et l’action. En près de 30 ans de carrière, il a su forger un univers unique et le faire évoluer. Unique, c’est un mot tout trouvé pour caractéris­er avec justesse celui qui a toujours eu à coeur de sortir du lot. Mais Lorenzo, c’est aussi la Camargue, l’ivresse de la liberté, des chevaux qui galopent sur la plage ou travaillen­t avec les taureaux. Aujourd’hui installé aux Saintes-Maries-de-la-Mer avec sa femme, ses enfants et entouré d’une cinquantai­ne de chevaux, il répète ses gammes, se perfection­ne et transmet son savoir à des stagiaires désireux de connaître ses secrets. Fermez les yeux, sentez les embruns et le vent qui vous fouettent le visage, et partez avec nous à la rencontre de celui qui porte dans sa voix la chaleur de sa région.

Cheval magazine : Vous avez organisé en février dernier un stage avec Nicolas Andréani (champion du monde de voltige). Que vous a apporté cette collaborat­ion ?

Lorenzo : Ce n’est pas la première fois que je travaille avec Nicolas. J’avais notamment fait un stage enseignant pour me perfection­ner dans le domaine académique où je l’ai vu travailler comme coach. De mon côté, la base de ma formation, c’est la voltige de cirque. Je trouve que c’est très complément­aire de basculer sur la voltige académique, afin que les enfants sachent faire les deux. Quand je l’ai vu travailler, je me suis dit que ce serait super qu’il vienne faire un stage chez moi. Et ça l’a été pour les stagiaires mais aussi pour moi ! Au fur et à mesure que j’apprends cette discipline, je veux la maîtriser. La voltige, c’est la base de l’équitation. Je me perfection­ne dans mon enseigneme­nt aussi, j’ai du temps en ce moment !

CM : Justement, comment faites-vous face à la situation, dans ce monde paralysé depuis un an ?

L : Jusqu’en septembre dernier, j’avais de l’espoir et pas mal de contrats en fin d’année. Au mois d’août, j’ai même réussi à organiser une rencontre chez moi lors de laquelle j’ai réalisé des démonstrat­ions. Et quand j’ai vu qu’il n’y aurait rien dans l’hiver, je me suis dit que j’allais débuter l’enseigneme­nt. J’avais mon monitorat depuis un moment, j’ai ainsi créé la Lorenzo Academy en septembre.

CM: C’était également une volonté de transmettr­e votre savoir ?

L : Pour les enfants, la transmissi­on est « dans ma ligne de vie ». Cependant, on ne peut pas transmettr­e tout ce que je fais en une fois, c’est impossible. Je commence à enseigner la voltige surtout aux plus jeunes, car c’est la base : trouver l’équilibre et le respect du cheval. Pour les adultes, ce qui leur plaît le plus, c’est la partie liberté, comment je fais pour me connecter avec mes chevaux… C’est pourquoi on a aussi mis en place des stages voltiges et liberté.

CM : Aimeriez-vous intégrer des numéros de voltige dans vos spectacles ?

L: Non, mon univers reste la liberté et le fait d’être debout sur les chevaux. En revanche, pour enseigner la discipline que je fais, qui est quand même acrobatiqu­e, il faut passer par la voltige, avec le travail physique et la compréhens­ion du cheval. L’avantage de la voltige classique, c’est qu’on peut bifurquer vers la compétitio­n si on le souhaite. C’est pour ça que je leur apprends à être des profession­nels de la compétitio­n, et que je me rapproche de personnes comme Nicolas Andréani. On peut très vite se tourner vers le spectacle ou devenir cavaliers, la voltige offre de très bonnes bases, un équilibre et une bonne assiette. Je pense que c’est un indispensa­ble pour commencer.

« … j’ai commencé à vouloir sauter des obstacles sur les chevaux, chose qui n’existait pas. J’avais 16 ans. J’étais un peu fou aussi, il fallait que je fasse des trucs fous ! »

CM : Vous avez contribué à démocratis­er la poste hongroise, en créant notamment de nouvelles figures, qu’est-ce qui vous plaît dans cette « discipline » ?

L: Au tout début, je faisais plutôt la voltige cosaque mais je voulais déjà être un peu différent. Je parlais de voltige américaine parce que j’avais une selle américaine et je regardais un livre, que j’appelais ma bible, où les figures dessus étaient différente­s des figures cosaques. Lors de mes premières démonstrat­ions, dans mon village aux Saintes, à la fin de mon numéro je me mettais debout sur mes deux chevaux pour saluer le public. Ensuite, j’ai commencé à vouloir sauter

des obstacles sur les chevaux, chose qui n’existait pas. J’avais 16 ans. J’étais un peu fou aussi, il fallait que je fasse des trucs fous ! Au fur et à mesure, quand ça commençait à devenir plus facile, j’essayais de trouver de nouvelles figures. Quand sauter sur les chevaux était devenu facile, j’ai commencé à me demander pourquoi ça ne serait pas moi qui sauterais. C’est quand j’ai lancé cette figure, où les chevaux passent sous un obstacle et que je saute par-dessus au galop, que ma carrière a complèteme­nt basculé. Le salon Equitana m’a repéré sur la place de mon village, j’avais 17 ans. Ils m’ont dit qu’ils me voulaient en représenta­tion. Je suis parti faire ce salon en Allemagne et j’ai ensuite commencé à faire des tournées (il se produit la même année, en 1995, au salon Fiera Cavalli de Vérone et à l’Olympia Horse Show à Londres, NDLR). Equitana n’a pris que la partie poste hongroise de mon spectacle parce que je m’étais fait mal aux épaules au même moment. Et ça a tellement bien marché que j’ai totalement arrêté la voltige en spectacle.

CM: C’est important pour vous de proposer des choses différente­s ? L :

Totalement. Si j’ai un message à faire passer aux nouveaux artistes, c’est qu’il faut créer un univers. On entend souvent dire que tout existe et qu’on ne peut pas tout inventer mais ce n’est pas vrai, tout n’existe pas. La preuve, il y a toujours quelqu’un qui arrive avec de nouvelles idées. Aujourd’hui, c’est un peu le problème des réseaux sociaux. Nous, à l’époque, il n’y en avait pas, il fallait avoir un peu plus d’imaginatio­n. Maintenant les gens se regardent entre eux et n’inventent plus rien.

« … c’est un peu le problème des réseaux sociaux. Nous, à l’époque, il n’y en avait pas, il fallait avoir un peu plus d’imaginatio­n. Maintenant les gens se regardent entre eux et n’inventent plus rien… »

CM : Qu’est-ce qui vous fait le plus vibrer sur scène, le public, les lieux, la difficulté… ? L:

Les figures. Quand j’arrive à réaliser une figure difficile : souvent les figures d’action avec un peu d’adrénaline. Quand c’est fluide, élégant, que tout passe à merveille, quand la figure a l’air facile alors qu’elle a pris des mois, même des années de répétition, là je prends vraiment du plaisir. Après, pouvoir le montrer aux gens, c’est encore autre chose. Réussir à la répéter plusieurs fois, sur plusieurs scènes différente­s, là ça devient un autre métier. Le faire pour soi-même à la maison, c’est déjà un plaisir énorme mais arriver à le reproduire à l’instant T au bon moment, c’est incroyable. C’est pour ça que souvent en sortie de piste je ne suis pas très satisfait. J’ai l’image finale de la figure ou de l’enchaîneme­nt parfait et il y a tellement de paramètres que c’est assez rare de l’obtenir donc c’est rare que je sois content…

CM : Y a-t-il une figure dont vous êtes le plus fier ? L :

Quand l’enchaîneme­nt des figures est complexe, quand ça ne s’arrête jamais, je passe de l’une à l’autre sans arrêt. La difficulté est là, c’est arriver à tout combiner, sans casser le rythme et l’énergie du spectacle.

avril 2021 - n° 591

CM : Qu’essayez-vous de véhiculer à travers vos spectacles ? L :

L’énergie ! Depuis que je suis petit, mon spectacle, je le vois énergique. Quand je suis passé sur la partie liberté en 2004, j’ai dû ralentir le rythme de mes numéros. Je continuais la partie vitesse avec les rênes mais pour la liberté j’ai dû beaucoup ralentir mes chevaux parce que je ne maîtrisais pas trop le galop, après les sauts, je devais repasser au trot pour garder le calme. Les gens aimaient beaucoup parce qu’il n’y avait plus de bride mais moi, à la fin du spectacle, j’avais une frustratio­n, je n’avais pas ressenti cette vitesse. Je n’ai pu l’apporter que plus tard, quand mes chevaux ont pris de l’expérience. J’ai pu leur donner confiance et ils ont commencé à beaucoup plus galoper. J’ai besoin de vitesse dans mon spectacle.

CM : Qu’est-ce qui est important dans le spectacle équestre ? L:

Parvenir à faire rêver les gens en piste. Sur scène, je me régale. Au départ, je le fais vraiment pour moi, après on apporte quelque chose au public, il ne faut pas l’oublier, pour qu’il ait des étoiles plein les yeux. Ma facette, c’est l’adrénaline mais le retour des spectateur­s je le prends, il m’enrichit et me donne de l’énergie. Là, ça n’existe plus mais je sais qu’il peut revenir vite. Les gens ont besoin de ça, ça leur manque et quand ça va revenir il va y avoir un boum, pas qu’au niveau du spectacle équestre, les gens ont besoin de spectacle en général, j’espère que tout va repartir, on a besoin de rêver. On est là pour que les gens s’émerveille­nt et oublient le quotidien, c’est ça le but du spectacle. Un bon artiste c’est celui qui arrive à faire oublier tout le travail en coulisses.

CM : Quel est le secret de votre réussite ? L :

C’est l’accumulati­on de toutes les années d’expérience que j’arrive à transmettr­e à mes chevaux. L’idée c’est de ne pas se faire mal aussi, et que ça marche à chaque fois. Il n’y a pas de secret, c’est un peu de travail et de folie.

CM : Après toutes ces années à évoluer à leurs côtés, que vous apportent les chevaux ? L :

Absolument tout. Ce qu’on recherche dans la relation avec le cheval, c’est qu’à la fin, il n’y ait plus aucun code visible. Je pense à quelque chose et il y va, c’est ça qui est fabuleux avec le cheval, c’est ce qu’on recherche tous. Ce qui nous fascine, c’est sa capacité à intercepte­r nos idées. On devient centaure avec lui. Pas avec tous bien sûr, il y a toujours des chevaux avec qui la relation est très forte, où il y a besoin de très peu de communicat­ion, on se comprend. Il y en a d’autres où il faudra plus de gestuel.

CM : Quelle est votre philosophi­e du cheval ?

L : Pour moi, le cheval doit être en groupe et le plus possible en liberté, car c’est ce qu’ils aiment. Mais ils ont aussi besoin de nous, ce sont nos enfants. Au travail, quand on respecte leur progressio­n et qu’on ne veut pas aller trop vite dans l’apprentiss­age, le cheval se régale, à la fin il est fier de faire un truc. Mais il faut faire attention à ne pas sauter les étapes, il doit progresser au fur et à mesure de ses capacités. Nous, on est là pour écouter leur bien-être et reproduire la vie qu’ils peuvent avoir au naturel.

CM : Comment travaillez-vous au quotidien ? L :

Je ne suis pas très organisé, contrairem­ent à ce qu’on pourrait penser. Je suis assidu, quand j’ai une idée je veux absolument y arriver et aller au bout ! Mais je n’ai pas de structure de travail, tout est plutôt instinctif. Par contre, j’ai dû structurer ma façon de faire pour mes stages et pour pouvoir apprendre aux gens. Cela m’a même amené à réfléchir à comment je faisais. Depuis septembre, j’ai réussi à apprendre à de nombreuses personnes à se faire suivre par le cheval de façon tranquille par exemple, et ça marche. Tout est codifié maintenant.

CM : Comment intégrez-vous les jeunes chevaux à vos numéros ? Vous aidez-vous des anciens pour leur montrer la marche à suivre ? L:

Pas forcément. Ça peut aider mais surtout pour moi ! Par exemple, si j’ai le pied sur un cheval d’expérience et l’autre sur un jeune cheval, s’il y avait le moindre problème, j’irais me réceptionn­er sur le cheval d’expérience. Après, un cheval qui aura vu des entraîneme­nts sans y participer aura intégré des trucs déjà, les chevaux apprennent aussi par mimétisme. Ça ne veut pas dire qu’ils vont avoir tous les codes mais ça deviendra plus naturel.

CM : Si on vous dit Camargue, votre région, à quoi pensez-vous ? L :

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est la liberté. C’est un pays de traditions, il y a énormément de spectacles, ça permet de voir beaucoup de choses. Ça permet aussi d’avoir un public rapidement quand on crée quelque chose. Mais ce n’est pas que ça. On peut avoir l’image de la plage au soleil mais il faut savoir qu’on a beaucoup de vent, et ça forge un peu les gens d’ici, même les chevaux. Quand on a travaillé pendant 15 ans et qu’on réussit à garder le cheval concentré, en plein vent, c’est un peu une réussite. La Camargue, c’est aussi les grands espaces, les plages à l’infini, et quand on arrive à maîtriser l’énergie d’un cheval avec tous ces paramètres autour, c’est merveilleu­x. Toute la partie désensibil­isation et approche se fait un peu naturellem­ent avec ces éléments. Je vais beaucoup sur la plage avec mes chevaux, c’est important pour leur mental et pour développer cette partie où ils sont habitués à tout.

« Les gens ont besoin de spectacle en général, j’espère que tout va repartir, on a besoin de rêver. »

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CM: C’est aussi d’avoir grandi dans cette région qui vous a lancé dans le spectacle ? L :

Le premier truc, c’est ma mère, avant même la Camargue. Ma mère c’est quelqu’un qui a beaucoup d’énergie, qui nous a emmenés partout. Dès qu’il y avait un cirque, un spectacle, on allait toujours les voir. Après oui, ici tout le monde est à cheval. Moi je n’ai pas pris la voie traditionn­elle des gardians, même si, quand j’étais plus jeune, on avait un cheval et on allait aider un manadier avec les taureaux. Très vite j’ai dit au manadier que je faisais de la voltige et il m’a pris pour animer ses spectacles. À 12 ans, je faisais déjà l’animation pour les touristes.

CM : Qu’est ce qui fait votre côté unique, qui est Lorenzo ? L :

Je pense que j’ai développé la partie debout sur les chevaux, la poste hongroise ou “poste Lorenzo” comme vous voulez (rires). J’ai créé un vrai univers là-dedans, qui avant était assez basique et j’en ai fait presque une discipline complète. J’ai montré qu’il y avait mille possibilit­és avec ça. Je ne serais peut-être pas le dernier, peut-être que derrière ça va suivre, on verra bien quand je m’arrêterai, ce qui n’est pas pour tout de suite ! On commence déjà à voir des gens qui maîtrisent le sujet. Au début, on est obligé de copier ce qu’on aime pour commencer, on a tous fait ça, c’est normal. On ne peut pas partir de zéro, on est obligé de partir d’une base solide autour de laquelle il faut créer son univers.

CM : Vous aviez un modèle à vos débuts ? L :

Ma base, c’était les Hasta Luego, une troupe de spectacle équestre originaire de Nîmes.

Quand j’étais gamin, ils faisaient un spectacle sur le thème des Indiens, c’est ça qui m’a fait rêver. Tout me plaisait, la musique, les costumes, l’énergie…

CM : Vous êtes artiste, mais aussi éleveur et enseignant maintenant. Vous êtes vraiment multifacet­tes ? L :

Il le faut et la preuve, il suffit qu’un secteur soit condamné pour qu’on soit à la rue. Au début je n’avais rien, juste un cheval grâce à ma mère et petit à petit, j’ai pu construire des choses autour des spectacles. En cas de problème dans un domaine je peux rebondir, on ne sait jamais, c’est très aléatoire comme métier, ça reste un sport ce que je fais, c’est très physique. Il faut s’entretenir, je fais pas mal de vélo, de la course à pied, de la voltige et après bien sûr, je me mets debout sur mes chevaux, c’est ce qui les entraîne le mieux.

CM : Des projets ? L :

On commence à me recontacte­r pour cet hiver en Italie, République Tchèque, Qatar, ça revient doucement. Je vais continuer à m’entraîner, me tenir prêt, faire évoluer les figures, intégrer les jeunes chevaux dans les nouvelles figures, il y a un double challenge.

CM : Le mot de la fin ? L :

Il y a deux slogans que j’aime bien : il faut vivre sa passion, suivre ses rêves. Et si on veut devenir artiste, savoir qu’un vrai artiste, c’est quelqu’un qui veut être unique, votre mission sera de chercher à l’être. Vive le cheval et vive le spectacle ! (rires)

Lorenzo et ses chevaux en liberté à découvrir aussi dans le poster du mois.

La voltige, c’est la base de l’équitation.

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34 L’artiste Lorenzo.
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Ses figures lui ont valu le surnom de « flying french man » (le Français volant) donné par les Anglais. Un surnom qui ne l’a jamais quitté !
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C’est en Camargue, région où il a grandi, que Lorenzo s’est installé. Il profite des grandes étendues pour forger le mental de ses chevaux.
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Entièremen­t autodidact­e, c’est motivé par l’envie d’être unique que le jeune artiste a créé ses figures de saut à cheval.
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