MOBILISER L’AVANT-MAIN PAR SENSATION
Avec certains chevaux, il faudra peut-être s’armer de patience mais, comme pour le reculer et la mobilisation de l’arrière-main, cet acquis est essentiel pour aborder sereinement la suite du travail avec votre cheval. Ainsi, vous êtes capable d’isoler et de contrôler chaque partie de votre équidé.
1 Placez-vous au niveau de l’épaule de votre cheval, une main sur l’épaule et une main vers la tête. Exercez une pression progressive pour faire comprendre au cheval qu’il doit céder.
2 Contentez-vous au début d’un report de poids, puis d’une mobilisation sur un ou deux pas. Petit à petit, vous pourrez demander un cercle entier. L’observable pour réussir, c’est avoir l’antérieur qui croise devant l’autre antérieur.
3 Face à cette pression, votre cheval peut réagir différemment en proposant différentes solutions. Il peut choisir de pousser contre, ce qui n’est pas la solution, renforcez votre action. Il peut également essayer d’avancer, ce qui va l’empêcher de croiser devant. Dans ce cas, remettez-le à sa place en le faisant reculer.
4 Dernière proposition, il peut reculer. Ceci se produit souvent dans le cas d’un cheval qui va anticiper l’exercice. Il risque alors de croiser les antérieurs par derrière. Dans ce cas, revoyez votre positionnement : poussez d’abord la partie tête/encolure avant de pousser les épaules.
5 Attention à un défaut récurrent des cavaliers. On va pousser l’épaule par sensation et oublier de suivre et de pousser la partie tête/encolure. Les mains sont alors dans cette configuration : l’une tient le licol et l’autre pousse l’épaule, ce qui va empêcher le cheval de faire ce mouvement de croisement et implique souvent un reculer de sa part. N’oubliez pas de bien bouger l’ensemble de l’avant-main !
Tous ces exercices sont abordés dans les Savoirs 1 et 2.