CORONA II PASSIER, Une révélatrice
Fondée dans la seconde moitié du XIXe siècle, Passier est devenue à partir de l’entredeux-guerres une véritable institution sellière outre-Rhin puis plus tard au-delà. Pour preuve, la présentation que nous faisons aujourd’hui de l’un de ses top-modèles. Bien que fabricant aussi de selles d’obstacle - Ingrid Klimke, Marcus Ehning, pour ne citer qu’eux, montent en Passier -, ce nom, en particulier chez nous, reste synonyme de selle de dressage. Cette Corona deuxième génération ne saurait renier sa devancière, la Corona I, dont elle a repris toute l’assise. En revanche, la deux quartiers doublée veau Corona II offre beaucoup plus de force devant. Selon Stéphane Delanoue, « tous les cavaliers qui débutent en dressage devraient monter dans une Passier parce que c’est une selle dans laquelle on ne peut absolument pas tricher. »
Cette remarque peut s’appliquer à l’ensemble des selles fabriquées à Langenhagen près de Hanovre. Une selle de chez Passier requiert de la part du cavalier des bases d’équilibre, d’indépendance des aides, des exigences techniques attendues par la Corona II qui, cependant, offre un peu plus de tolérance. Ce point en fait sa singularité au regard de la philosophie Passier, raison sans doute pour laquelle ces selles prisées des professionnels intéressent les (très bons) amateurs.
« Tous les cavaliers qui débutent en dressage devraient monter dans une Passier. C’est une selle dans laquelle on ne peut pas tricher. »