Ne pas surentraîner mais ne pas sous entraîner non plus.
D’un point de vue général, l’entraînement sert à amplifier les capacités physiques, physiologiques, techniques, tactiques et mentales du couple. La variation programmée et dosée du volume et de l’intensité des séances permet une progression qui doit être suspendue en période d’arrêt contraint, surtout sur le plan physiologique. Il faut maintenir un état de forme général du cheval en axant la préparation physique sur du travail dit « en aérobie ». Il s’agit de pratiquer le long et lent, à base de séances importantes en volume mais faibles en intensité composées de trotting ou de galop. Par exemple, on peut envisager des séquences de trot (entre 30 et 45 mn à 220 m/mn) ou de galop (entre 5 et 10 mn à 450 m/ mn) selon le niveau de son cheval, à raison d’un travail tous les cinq/six jours. On entretient ainsi le foncier. Les muscles du cheval ne travaillent pas en dette d’oxygène et ne fabriquent pas ou peu d’acide lactique. On évite ainsi d’enclencher une montée en puissance telle qu’elle est normalement envisagée en phase de pré compétition et qui risquerait de ne pas correspondre au timing de reprise. Sur le plan physique, on peut profiter de cette période pour renforcer musculairement son cheval (dos, ceinture abdominale…) en se servant par exemple du travail en terrain varié. L’alternance des montées et descentes sollicite alternativement, et de manière efficace, ses différentes chaînes musculaires et bien d’autres. Plus gainé, il est également mieux préparé à encaisser les charges de travail liées aux séances techniques qui s’accentueront à la reprise.