Cheval Magazine

3 QUESTIONS À … Victor Ageorges

Moniteur à la Maison du Cheval des Deux-Sèvres

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Comment avez-vous été amené à travailler avec des Nonius ?

En 2007, à l'occasion d'une coopératio­n internatio­nale entre le Conseil général des DeuxSèvres et la Hongrie, des personnes du milieu équestre français ont pu partir une quinzaine de jours en Hongrie et inversemen­t pour échanger nos connaissan­ces. Je faisais partie de cet échange et j'ai pu voir des élevages de Nonius. Les chevaux là-bas étaient principale­ment utilisés pour l'attelage et très peu montés. Les Hongrois ont des savoir-faire différents, ils attellent différemme­nt également. Dans le cadre de cet échange, deux hongres et un étalon Nonius ont été donnés à la Maison du Cheval des Deux-Sèvres, et un entier selle français du Haras de Saintes est parti en Hongrie.

Comment est le Nonius au quotidien ?

C'est un cheval rustique qui est très bien dans sa tête et très pratique dans l'utilisatio­n. Il est très bon pour l'attelage et a de bonnes capacités en dressage et CSO, même si ce n'est pas sa première vocation en Hongrie. C'est un cheval qui a du sang et sait bouger. Pour quelles discipline­s l’utilisezvo­us ? Au départ les deux hongres nous avaient été donnés pour les atteler en paire. Mais par la suite, on les a plus utilisés pour faire du dressage et du saut d'obstacles. Le premier, qu'on a revendu, tournait sur des épreuves de CSO de 110 cm. Celui qui est encore à la maison est un très bon cheval de CSO et de dressage. Il possède un bon coup de saut, il enchaîne facilement des épreuves à 120 cm, et il a une très bonne locomotion pour le dressage, il peut sortir en Amateur 1 sans difficulté.

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