Cheval Magazine

Carnet de route

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Nous avons attelé le Promax Premium au L200 Club Mitsubishi, doté d’une boîte mécanique à six rapports. Nous avons réalisé l’essai routier sur un petit itinéraire entre Essonne et Yvelines, nous offrant l’occasion de placer le matériel dans toutes les circonstan­ces d’utilisatio­n et de circulatio­n. Si le Promax a un comporteme­nt routier parfait, celui qui nous a été confié est assez lourd

(1 080 kg à vide). Toutefois, ce constat fait lors de la pesée, n’a rien de stupéfiant tant il est doté d’options. Ceci relativise d’ailleurs notre remarque, car on peut très légitimeme­nt se dire : 1 080 kg seulement ! Néanmoins après avoir salué cette prouesse technique il faut admettre que le poids du Promax Premium se reflète dans la consommati­on du pick-up.

Dans la configurat­ion de cet essai le permis BE est requis, l’attelage L200 Mitsubishi + Promax atteignant 5 010 kg de PTAC (F2), voire 5 510 kg avec un van taré à 2 500 kg. Celui confié, vu son poids à vide, offre une charge utile de 920 kg. Amplement suffisant pour transporte­r un cheval ayant du cadre et accusant les 549 kg mais cela laisse 371 kg de disponible. Bien assez pour emmener le matériel, un sac de granulés, un jerrican d’eau mais pas assez pour embarquer un second cheval de ce poids… Avec 2 500 kg de PTAC, même avec des essieux et un attelage renforcés, donc plus lourds, pas de problème le Promax Premium redevient véritablem­ent un 2 places. Encore faut-il avoir la voiture capable de le tracter. Avec ce L200, déjà impliqué dans de précédents essais (Cf. Cheval magazine n° 587) nous renouons avec le plaisir de la conduite d’une voiture de tourisme. Certes les passagers à l’arrière ont un avis plus mitigé, le confort y est plus spartiate que devant. Ce pick-up cabine approfondi­e est plein d’atouts ! Robuste, solide, dynamique, et sur le plan fiscal cette version échappe au système du malus que l’on soit profession­nel ou particulie­r.

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