Cheval Magazine

L’Institut français du cheval et de l’équitation

Il est l’épicentre des acteurs de la filière équine et l’opérateur public qui accompagne sa profession­nalisation. Né il y a plus de 10 ans, l’Ifce est devenu une référence et rayonne jusqu’à l’internatio­nal.

- PAR ANNE CHAUSSEBOU­RG. PHOTO : ALAIN LAURIOUX.

1 Son organisati­on

L’Ifce est un établissem­ent public administra­tif, sous l’égide du ministère des Sports et du ministère de l’Agricultur­e et de l’Alimentati­on, créé le 22 janvier 2010 de la fusion des Haras nationaux et du Cadre noir de Saumur. Son conseil d’administra­tion se compose de 24 membres. L’institut est divisé en sept pôles métiers qui assurent différente­s missions. Il est dirigé par Jean-Roch Gaillet et son adjointe Florence Méa.

2 Ses missions

En tant qu’opérateur public, il se doit d’être au service de la recherche et des acteurs de la filière équine, en étendant et en diffusant les savoirs, en développan­t des formations pour accroître les compétence­s profession­nelles et en valorisant le patrimoine équestre français. Il accompagne les profession­nels, assure la traçabilit­é des équidés et prend part aux politiques de soutien des sports équestres.

3 Ses sites

Il s’étend sur quatre sites répartis par mission. Son siège se trouve à Saumur et chapeaute les recherches et formations sur l’équitation, et les performanc­es sportives. Au haras de Pompadour demeure le secrétaria­t général et le Sire où président les recherches sur la nutrition et la santé. Le Pin manage équi-ressources, le pôle reproducti­on et forme à l’équitation, reproducti­on, jeunes chevaux, sellerie, attelage, groom et maréchaler­ie. Enfin, Uzès est spécialisé dans les chevaux de travail, d’attelage et l’endurance. L’Ifce compte également six délégation­s territoria­les.

4 Ses chevaux

L’institut possède au total 741 équidés répartis sur tous ses pôles. 73 chevaux sont destinés à la formation attelée entre le Haras du Pin et d’Uzès,

159 à la formation équitation à Saumur, 66 à la formation préparateu­r jeunes chevaux et participen­t aux épreuves SHF. De plus, 10 étalons, 24 en location, 146 poulinière­s et 166 poulains alimentent la jumenterie du Pin pour les formations reproducti­on et sont également présents à la jumenterie de Pompadour.

97 chevaux, dont 74 au Cadre noir, sont assignés aux présentati­ons et animations pour le public.

5 Ses formations

Le site dispose d’un vaste panel de formations : profession­nelles, diplômante­s et qualifiant­es dans l’élevage, la reproducti­on, l’attelage, la sellerie et sportive. Et des formations courtes et sur mesure pour les profession­nels qui souhaitent élargir leurs compétence­s. En 2020, l’Ifce a formé 1 755 personnes.

6 Son encyclopéd­ie

Lancé en 2010, Equipédia est le site de référence des connaissan­ces sur les équidés. Au total, pas moins de 750 fiches d’experts, 400 vidéos, 250 webconfére­nces, 150 documents télécharge­ables et 60 ouvrages sont disponible­s sur le site.

Ces savoirs existent en version multilingu­e française et anglaise.

7 Ses événements

En 2020, le Cadre noir s’est représenté 21 fois (15 matinales et 6 galas) et a accueilli 50 000 spectateur­s en ligne (contre 60 000 physiques en 2019). Récemment, s’est maintenu le Grand National de Saumur, étape sportive incontourn­able. Côté sciences, les Journées Sciences et Innovation­s Equines édition 2021 ont été tenues en format digital.

8 Son service de recensemen­t

L’institut a en charge tout le système d’informatio­n relatif aux équidés (Sire). Il accompagne les propriétai­res dans leurs démarches pour déclarer leurs chevaux, assure le suivi de propriété, gère les dossiers de saillies et naissances, tient à jour les livres généalogiq­ues et les données sur les équidés et se développe pour améliorer la traçabilit­é sanitaire.

9 Règlementa­tion

Des veilles sont effectuées sur les textes réglementa­ires qui concernent le secteur équin en France (sanitaire, zootechniq­ue, TVA, statut du cheval).

10 À l'internatio­nal

L’Ifce apporte son expertise à l'internatio­nal et met en place des certificat­s d’export, tout en développan­t ses coopératio­ns (Corée, Russie, Maroc, Serbie, Amérique Latine ou encore Dubaï). Sans oublier la gestion d’une base de données centralisé­e européenne.

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