3 QUESTIONS À… Julien Pelletier,
vice-président de la FFE en charge des clubs
Cheval magazine : Comment appréhendez-vous cette nouvelle fonction ?
Julien Pelletier : Avec beaucoup d’enthousiasme et la pleine motivation de mener à bien les projets proposés pour le développement des activités, l’attractivité de nouveaux publics, la formation, la compétition, la réglementation dans la vie de nos centres équestres et poneyclubs. Mon engagement au sein de la FFE consiste à faire remonter au niveau national les problématiques de terrain, à trouver les solutions, proposer et coordonner des actions lisibles, simples, utiles. C’est d’ailleurs en cela que d’être au quotidien au sein d’un établissement (il dirige le haras de Jardy et SQY Equitation, ndlr) me permet d’être le plus pertinent possible.
CM : Quelle est votre feuille de route jusqu’en 2024 ?
JP: Le grand enjeu est de renforcer la proximité entre les clubs, la FFE et ses organes déconcentrés que sont le CRE et CDE, par la multiplication de rendez-vous en direct, physiques ou en visio-conférences, afin que les projets que nous portons soient bien compris. Nous menons d’ores et déjà des opérations de promotion, notamment des métiers de l’équitation, et nous travaillons sur le lancement de la campagne de rentrée destinée au grand public. Et puis, il y a des sujets qui nécessitent de réfléchir davantage comme l’idée très concrète de diplôme d’animateur-soigneur.
CM : Quel est l’objectif de ce nouveau diplôme fédéral et à qui s’adressera-t-il?
JP : Les clubs ont du mal à recruter. Les métiers de loisirs, celui d’enseignant en particulier, connaît une érosion. Face à cette problématique nous tentons, tout en réfléchissant à d’autres mécanismes, d’apporter une première réponse avec ce projet de diplôme fédéral. Il permettra aux cavaliers des centres équestres et poney-clubs de pouvoir rentrer dans un cursus de pré-formation, plutôt long, où leur seront données des bases indispensables : la connaissance du cheval, la capacité à s’en occuper et à accueillir du public, pour ensuite envisager les diplômes d’animateur, puis d’enseignant, puis d’entraîneur.
Propos recueillis par Christophe Hercy