GALLOPS OF JORDAN entre émerveillement et émotions
Après Oman, le Maroc et l’Inde, les Gallops ont fait escale pour 2021 en Jordanie, sur les traces de Lawrence d’Arabie. Un raid équestre à travers de fabuleux paysages, qui a vu s’imposer une équipe française, les Blue Ghallah. Par élodie Pinguet.
Presque 200 km à cheval à travers les plus beaux panoramas de la Jordanie, voilà qui a tout d’une carte postale. C’est l’aventure rêvée accomplie fin octobre par 133 cavaliers et chevaux, issus de dix-huit nations différentes. Une aventure équestre et humaine, menée d’une main de maître par Bady Kebir, Benoît Perrier et toute l’équipe d’organisation. Du désert du Wadi Rum et ses paysages contrastés, qui proposent un nouveau panorama tous les quarts d’heure, au trésor de Pétra, l’émerveillement a été total. « L’arrivée à Pétra, ça a été le must, un véritable cri de joie », confie Michel Froger, membre des Blue Ghallah.
Un périple difficile
Participer à cet événement requiert une certaine préparation physique si on veut arriver au bout de l’aventure : « Nous étions des équipes de cinq. De notre côté, nous sommes arrivés à cinq mais certains ont fini à quatre voire deux ou trois. Il faut savoir ménager sa monture mais aussi être soi-même entraîné, car on reste 5 à 6 heures à cheval sur 35 km tous les jours. » Randonneur chevronné à travers le monde, Michel conseille de monter régulièrement et de se préparer physiquement avant le départ. Le matériel aussi est important, chaque participant peut emmener sa selle s’il le souhaite. « C’est également intéressant d’arriver quelques jours avant pour se remettre du voyage et s’adapter au climat et à l’alimentation notamment. »
Des chevaux sous haute surveillance
Les chevaux participants ont été sélectionnés sur place, les propriétaires s’engageant par contrat à entraîner leurs chevaux à l’endurance. Tout au long de la course, chaque cavalier est responsable de son partenaire. « Il faut faire équipe avec son cheval, lui parler, le doucher régulièrement, l’entretenir. L’idéal est de se mettre en suspension le plus possible, ça fait les cuisses mais ça aide le cheval », conseille Michel Froger, qui a évolué avec un pur-sang arabe au super caractère. Pour veiller au bien-être des chevaux, ces derniers étaient surveillés par quatre vétérinaires, à l’affût de la moindre boiterie ou fatigue. Et maintenant ? « Je suis déjà inscrit pour l’année prochaine », nous confie-t-il, bien déterminé à s’entraîner encore plus. Si la destination 2022 n’est pas encore connue, l’organisation hésite entre trois possibilités : Égypte, Arabie saoudite et Patagonie.
« L’arrivée à Pétra, ça a été le must, un véritable cri de joie. »