Cheval Magazine

Assurer son cheval retraité

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Avec Charlotte Gailhard de Cavalassur, leader de l’assurance pour chevaux. Elle nous évoque le contrat Vétéran, pour les chevaux à partir de 23 ans. « Chez nous, les garanties classiques peuvent être maintenues jusqu’aux 22 ans révolus du cheval, un âge où bon nombre d’entre eux sont déjà à la retraite. Ces garanties prennent principale­ment en charge les accidents, les chirurgies et les maladies selon la formule choisie par le propriétai­re. Pour le cheval entrant dans sa 23e année, nous proposons une garantie plus spécifique à travers la formule Vétéran, laquelle peut être souscrite jusqu’à ses 29 ans, et dont le cheval bénéficie jusqu’à la fin de sa vie. Cette formule prend uniquement en charge les accidents qu’il peut subir, ceux qu’il peut causer relevant de la Responsabi­lité civile qui est une autre garantie pour laquelle il n’y a pas de limite d’âge. Cette RC couvre les dommages causés à des tiers, personnes ou congénères, voire à des biens meubles et immeubles. Pour un cheval de 23 ans d’une valeur résiduelle de 3 000 €, la formule Vétéran avec décès accidentel s’élève à 23 € par mois, et en prenant la garantie frais vétérinair­es, il faut ajouter 10 € par mois. Pour un cheval d’une valeur moindre, 1 500 € étant le minimum, on est à 13 € (décès accidentel, NDLR) plus 11 € (frais vétérinair­es, NDLR). Beaucoup de gens nous reprochent de ne pas couvrir ce qui à ces âges a le plus de chance d’arriver, c’est-à-dire les maladies, or c’est tout l’objet de l’assurance que de garantir un aléa dont on ne sait pas s’il va se produire ou non. C’est pourquoi nous assurons dans la formule Vétéran que les accidents lesquels, par définition, sont imprévisib­les, et donc que l’on peut assurer au titre de l’aléa. Pour souscrire la formule Vétéran, le détenteur de l’équidé doit fournir, outre ses propres coordonnée­s, le nom de l’équidé, son numéro SIRE, remplir une attestatio­n de bonne santé, et joindre le règlement, tout ceci pouvant se faire en ligne. Les gens ont parfois tendance à se dire que puisque leur cheval est vieux et n’est plus en activité, il n’y a plus besoin de l’assurer, mais il en est qui veillent à les assurer. »

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