Cheval Magazine

3 questions à…

Yaël Benz Ancienne propriétai­re de Bluefire Diamond, en Haute-Savoie.

-

Cheval magazine : Comment avez-vous rencontré votre jument ?

Yaël Benz : Je travaillai­s à l’Institut équestre national d’Avenches, en Suisse, et Bluefire Diamond était à vendre. Sur le papier, c’était un cheval qui ne me correspond­ait pas car elle était trop grande et trop puissante pour moi. Mais j’ai tout de suite vu de la gentilless­e et du calme dans son regard, ce qui se retrouve dans tous les équidés de cette race. Je l’ai essayée et j’ai senti que c’était une jument qui était bien dans sa tête, j’ai décidé de l’acheter. Je l’ai eue pendant treize ans, on est sorti en complet et c’est devenu mon cheval de coeur, elle m’a permis de faire de grandes choses.

CM : Quels sont les qualités et les défauts de l’irish draught horse ?

YB : Ce sont des chevaux qui ont du mental, ils sont posés, calmes et très réguliers dans le travail. L’irish draught est parfait pour l’équitation en carrière comme en extérieur, c’est un équidé costaud, parfait pour les balades. Surtout, ils ont une santé de fer, ma jument n’a jamais eu de problèmes de santé, pendant toute la durée où elle était avec moi. Mais ce sont des chevaux qui ne correspond­ent pas à tout le monde car ils sont puissants et assez lourds dans les allures. On ne dirait pas comme ça, mais ils ont beaucoup de gaz, sans être dangereux.

CM : Connaissie­z-vous cette race avant d’acheter Bluefire Diamond ?

YB : Pas du tout. J’étais familière avec les pur-sang irlandais et c’est ce qui m’a poussé à l’acheter. Les chevaux irlandais ont vraiment ce petit côté en plus au niveau du mental, que l’on perd un peu je trouve à force de mélanger les chevaux. Sur les terrains de cross, elle ne regardait rien, elle était rapide et agile. Je ne me suis jamais fait peur sur du fixe avec elle. C’est une race exceptionn­elle et j’en garde un très bon souvenir.

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France