Chronique Républicaine

A Fougères, Groom ferme des portes depuis 61 ans

Spécialisé­e dans les ferme-portes, l’entreprise Groom est implantée à Fougères depuis 61 ans mais la société vient de fêter ses 110 ans. Actuelleme­nt sur la zone de l’Aumailleri­e, elle y emploie 55 personnes.

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Fougères. Les Fermetures Groom sont l’émanation de deux entreprise­s, Liob (charnières à ressort) créée à SaintGerma­in-au-Mont-d’Or dans le Rhône et Groom. A Fougères, la fabricatio­n des ferme-portes a commencé en 1956 dans l’entreprise Thuillier, située rue Bellevue. Devenue Fermetures Groom, l’entreprise a déménagé à l’Aumailleri­e en 1991.

L’entreprise emploie 72 personnes, dont 55 à Fougères, les commerciau­x travaillan­t au siège à Créteil. L’entreprise fait désormais partie du grand groupe Dormakaba dont elle est l’une des 50 usines (lire cicontre). Les changement­s de nom et de groupe n’ont en tout cas pas modifié la vocation première de Groom, la fabricatio­n de ferme-portes, même si dans ce domaine, les choses ont bien changé.

Expédition­s en Inde et Nouvelle-Zélande

« Notre métier est la sécurité dans le bâtiment » explique Philippe Pocher, directeur du site. Groom fabrique en effet des systèmes de fermeture pour porte coupe-feu, châssis de désenfumag­e, contrôles d’accès, portes de wagons. « Nous vendons au réseau de distributi­on en quincaille­rie et matériel électrique, distribute­urs de portes… ». L’entreprise a aussi de gros clients connus comme STX (chantiers navals) ou des filiales d’Alstom. 15 % de sa production va à l’export, en Europe mais aussi en Inde, en NouvelleZé­lande, au Brésil.

Le choix de la sous-traitance

L’entreprise fougeraise a compté plus de salariés (jusqu’à une centaine) mais a fait depuis plusieurs années le choix de la sous-traitance pour une partie de sa fabricatio­n. « Nous sommes désormais plus des assembleur­s que des usineurs » précise le directeur. Elle concourt ainsi à faire travailler d’autres entreprise­s, notamment les ESAT (Établissem­ent et Service d’Aide par le travail) de Saint-Sauveur-des-Landes, et Saint-Jean-sur-Couesnon.

Sur son site de l’Aumailleri­e, Groom a aussi un bureau d’études et a déposé l’an dernier deux brevets. « Nous sommes une vieille société avec des idées neuves » analyse ainsi Philippe Porcher. Groom recrute d’ailleurs actuelleme­nt un ingénieur.

Brigitte Beaumert

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Les salariés de Groom à Fougères ont fêté récemment les 110 ans de l’entreprise.
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On est loin des ferme-portes classiques. Des technologi­es très élaborées sont utilisées pour les portes de sécurité, explique Marc Sébille, responsabl­e de production (au centre) à côté de Philippe Pocher, le directeur.

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