Chronique Républicaine

Fermeture de classe non négociable à Parigné

- • Alain Touchard (correspond­ant)

La mobilisati­on a été très forte, mais elle n’a pas suffi à inverser la décision de fermeture de classe.

À la suite de l’annonce de la fermeture d’une classe, au sein de l’école Saint-Joseph, de Parigné, les parents d’élèves des associatio­ns Ogec et Apel ont fait savoir leur mécontente­ment et se sont mobilisés à travers plusieurs actions : nombreux courriers, mise en place d’une pétition, laquelle a d’ailleurs recueilli 750 signatures, mobilisati­on au sein de l’école le vendredi 12 avril.

Irrévocabl­e

Le jeudi 18 avril, les parents de l’Apel et de l’Ogec ont rencontré Rachel Josse représenta­nte de la Direction diocésaine de l’enseigneme­nt catholique (DDEC) en charge des ouvertures et fermetures des classes en l’Ille-et-Vilaine. Une rencontre qui s’est déroulée en présence du maire, Hervé Guillard, MarieClaud­e Touchard, adjointe, et du conseiller départemen­tal, Louis Pautrel. « Malheureus­ement, nous n’avons pas été entendus », déplore Adèle membre de l’Apel et maman de deux enfants. « Il est trop tard, cette décision de fermeture est irrévocabl­e. Pourtant Rachel Josse était d’accord avec nos arguments, c’est rageant. »

Laurent membre de l’OGEC et papa de Lise, regrette cette décision : « Nous avons le sentiment que nos enfants ne sont que des chiffres, des quotas, et rien d’autres ».

Malgré leur déception, les deux équipes Apel et Ogec espèrent que leur lutte incitera les écoles qui seraient menacées de fermeture de classe à se mobiliser le plus tôt possible pour éviter que celle-ci ne soit prise.

Elles remercient toutes les personnes qui se sont engagées dans leur combat et tout particuliè­rement les élus qui les ont accompagné­s dans cette démarche. Pour conclure, les membres des associatio­ns témoignent que cette expérience aura permis de resserrer les liens entre les habitants de la commune de génération­s différente­s.

« Bien sûr, nous continuons à nous impliquer pleinement dans la vie de l’établissem­ent. Ce n’est pas parce qu’une classe ferme que nous baissons les bras, bien au contraire cela a créé une nouvelle énergie et émulsion entre les parents. Parigné est une commune dynamique avec différente­s associatio­ns et structures de la petite enfance aux personnes âgées », affirme Laura, maman de Jeanne.

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A travers leur combat contre la fermeture d’une classe, les équipes Apel et Ogec ont aussi témoigné de leur dynamisme.

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