Closer (France)

“J’espère trouver un jour le grand amour, mais j’ai peur, évidemment”

La professeur­e de chant de la Star Ac publie un nouvel album et son autobiogra­phie, Incandesce­nte pour toujours, dans laquelle elle raconte les violences qu’elle a subies. Rencontre avec une “tornade fauve” en pleine résilience.

- Propos recueillis par Serge Igor

CLOSER En concert, on découvre une Adeline bien différente de la professeur­e de chant de la Star Ac…

ADELINE TONIUTTI Habillée différemme­nt, avec un costume très futuriste. Et mon côté très rock’n’roll, qu’on a pressenti quand je jouais du piano et dans ma manière d’être à la Star Ac, est exacerbé sur scène.

Durant votre participat­ion à la saison en cours de DALS, s’est■il passé quelque chose que l’on n’a pas su ?

Au cours de l’avant-dernier prime, celui de la valse, je me suis blessée. Dans un porté, une de mes côtes s’est désarticul­ée. J’ai tenu une semaine avec la douleur. Si je n’avais pas été éliminée, le médecin m’a dit: “De toute façon, je vous aurais arrêtée.” Mais j’aurais continué quand même : avec moi “The show must go on” en toute circonstan­ce !

Votre éliminatio­n le 5 avril vous a rendu service, puisque votre tournée a débuté sur la scène de Bobino à Paris le 16… Non! Je serais de toute façon allée jusqu’à la finale. Je suis une grande travailleu­se. Je répète même la nuit, ma voisine en a d’ailleurs marre.

Des chansons de votre nouvel album intitulé J’ai le soleil sur le nez ont été enregistré­s en 2023, d’autres en 2024. Sur les titres les plus récents, votre voix est différente, comme si elle avait atteint sa vraie tessiture. Que s’est■il passé ?

J’ai décidé d’assumer qui je suis, ce côté Nina Hagen, un peu fou, plus rock. J’ai trouvé une vocalité qui me convenait mieux. Je voulais être chanteuse d’opéra et j’ai perdu ma voix, avant de la retrouver grâce à trois interventi­ons chirurgica­les. Plus je chante et plus ma voix

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