RETOUR SUR TERRE BATTUE
Le tournoi du Grand Chelem se déroulera dans une ambiance particulière sur le plan sanitaire, pouvant perturber les joueurs
A quelques heures du début du Grand Chelem, prévu dimanche, les nuages se sont accumulés au-dessus de Roland-Garros. Et ce n’est pas seulement en raison de la météo, qui s’est dégradée dans la capitale. Les nouvelles mesures annoncées par le ministre de la Santé ont fait naître les craintes d’une jauge réduite à 1 000 spectateurs durant la quinzaine. Ce scénario serait un nouveau coup dur pour le tournoi, déjà reporté à cet automne à cause de la crise sanitaire. Après avoir ramené sa capacité d’accueil de 20 000 à 5 000 personnes, le Grand Chelem, qui a mis en place une série de règles sanitaires (port du masque, distanciation sociale…), espère obtenir une dérogation des autorités.
Novak Djokovic en favori
«On est sur un site de 12 hectares, en plein air. C’est beaucoup plus sûr d’être à Roland-Garros, avec un masque, que de prendre le métro», a argumenté, hier, Guy Forget. De plus, un protocole très strict a été instauré pour les joueurs, qui devront loger dans deux hôtels près du stade et devront subir des tests réguliers. Ce contexte en ferait presque oublier l’aspect sportif tout aussi incertain au regard d’une saison perturbée et d’un tournoi impacté par l’absence de joueurs majeurs. Même si la situation ne semble pas perturber Novak Djokovic. Le n° 1 mondial est toujours invaincu cette année et se présentera en favori pour décrocher un 2e Coupe des Mousquetaires. Son plus sérieux rival sera évidemment Rafael Nadal. Mais les conditions de jeu, avec un temps humide, ne devraient pas avantager le maître des lieux dans sa quête d’un 13e sacre. Sauf qu’avec l’Espagnol, il faut toujours s’attendre à le voir faire trembler la terre à Paris. ■