UN BRACELET PROTECTEUR
Stop aux violences conjugales. Les bracelets anti-rapprochement (BAR) seront disponibles aujourd’hui, selon un décret publié au Journal officiel, hier. Cet objet est destiné aux auteurs de violences qui devront, sur décision de justice, le porter en permanence au poignet. Embarquant un GPS, il permettra de géolocaliser le conjoint violent. La victime sera également équipée d’un boîtier qui permettra de la géolocaliser. Si l’homme entre dans la zone interdite, il recevra une première demande d’éloignement. S’il l’ignore, un centre de contrôle sera prévenu et contactera les forces de l’ordre. Le bracelet pourra être administré sur décision d’un juge, à la fois dans le cadre d’une procédure pénale, et en tant que condamnation. Mais aussi en procédure civile, par un juge aux affaires familiales, dans le cadre d’une ordonnance de protection d’une femme qui dénonce des violences et que l’on estime en danger. Le BAR sera, dans un premier temps, accessible dans cinq juridictions (Angoulême, Bobigny, Douai, Pontoise et Aix-en-Provence) où 1 000 bracelets sont déjà disponibles. Leur déploiement sera généralisé à l’ensemble du territoire au 31 décembre, selon le ministère de la Justice. ■