« Les Pyrénées, inadaptées à la réintroduction de l’ours »
Alors que Philippe Martin, son prédécesseur à la tête du ministère de l’Écologie, avait annoncé, en février 2014, la préparation d’un nouveau lâcher d’ours dans les Pyrénées afin de favoriser la biodiversité de cette région, Ségolène Royal a rejeté cette idée dans le courant du mois de juillet 2014 en déclarant : « Le territoire des Pyrénées n’est pas adapté à la réintroduction de l’ours. Quand il y a des réintroductions d’espèces sauvages en voie de disparition, il faut le faire où il n’y a pas de conflit autour de l’usage de l’espace. Les réintroductions d’espèces ne doivent pas avoir lieu dans les zones de pastoralisme. » Bien entendu, cette décision a immédiatement mis le feu dans le camp franco-espagnol des pro-ours, qui aurait rassemblé quelque 25 000 signatures contre la ministre et a demandé sa démission car « elle n’a rien compris et n’y connaît rien ». Environ 25 ours vaquent actuellement entre Espagne et France.