2. Côté régime
Pas question de faire de son chien un athlète sans un régime alimentaire approprié. Si tout surpoids doit évidemment être évité, il ne faut pas que votre auxiliaire soit pour autant trop maigre. Il doit en effet pouvoir puiser dans ses réserves et nécessite donc une nourriture adaptée à son travail d’endurance. L’énergie étant fournie en grande partie par les lipides (environ 80 %), et pour moindre part par les glucides (environ 20 %), l’augmentation portera essentiellement sur les graisses et la qualité des protéines. On veillera également à accroître l’apport en sels minéraux (calcium, phosphore, potassium) ainsi qu’en vitamines. En tout état de cause, l’alimentation devra être en corrélation avec l’effort demandé au sujet (nombre de sorties hebdomadaires, biotope, gibier chassé…), son poids, son âge et devra aussi tenir compte d’éventuelles pathologies. Les fabricants de croquettes ont, ces dernières années, multiplié les recettes de manière à répondre aux be- soins du plus grand nombre. Votre vétérinaire ne manquera pas de vous conseiller le produit le mieux adapté à l’état physiologique et à l’activité de votre chien. Enfin, pour éviter tout risque éventuel de torsion de l’estomac – phénomène qui touche essentiellement les grandes races – prévoyez un intervalle d’au moins trois heures entre la dernière ration et le départ pour la chasse.