5. Chaud devant !
s’agisse des séances estivales d’entraînement ou du jour de l’ouverture, il est fort probable que votre auxiliaire soit contraint d’évoluer sous des températures relativement élevées. Privé de glandes sudoripares, le chien ne transpire pas et assure sa régulation thermique par sa seule respiration. La combinaison de ces températures et d’un effort soutenu peut provoquer ce qu’on appelle couramment un « coup de chaleur ». Phénomène dont il ne faut nullement négliger la gravité, car pouvant se traduire par une intoxication de l’organisme voire, dans les cas extrêmes, par un arrêt cardiaque. À titre préventif, pour qu’il puisse suffisamment se ventiler et maintenir sa température corporelle, il vous faut donc hydrater régulièrement votre partenaire. Gare toutefois aux eaux stagnantes qui peuvent éventuellement être polluées par des produits toxiques (pesticides, désherbants, huile de vidange…) et contenir de nombreuses bactéries. Si une gastroentérite n’est pas réellement grave en soi, votre chien peut par ingestion d’eau contracter des maladies beaucoup plus sérieuses, telle la leptospirose transmise par l’urine de certains mammifères. Aussi est-il préférable de toujours emmener avec soi une bouteille d’eau fraîche afin d’abreuver à satiété son chien. Petite astuce : un vieux ballon coupé en deux puis aplati au fond de votre poche pourra faire office d’écuelle improvisée, légère et peu encombrante.