NOTRE AVIS De vous à nous
Zones de chasse : ****
Pâturages immergés, lagunes et autres marais éphémères constituent l’essentiel des territoires d’El Fortin. L’ensemble est logiquement d’une platitude absolue où les seuls reliefs sont constitués, ça et là, par des digues, des roselières ou de rares arbres. Le secteur à perdrix tinamous et à tourterelles, situé du côté de Calchaqui, alterne vastes prairies, cultures diverses et boqueteaux.
Gibiers & chasse : ***
Nous avons observé et identifié avec certitude durant notre villégiature 12 des 16 espèces de becs-plats fréquentant régulièrement les zones humides exploitées par El Fortin, en voici la liste : sarcelle à collier, sarcelle cannelle, sarcelle du Brésil, sarcelle versicolore, sarcelle du Chili, pilet des Bahamas, pilet du Chili, nette peposaca, souchet roux, hétéronette à tête noire, dendrocygne veuf et dendrocygne fauve. À ces oiseaux s’ajoutent les perdrix tinamous et les tourterelles oreillardes. Le gibier d’eau est chassé à l’affût lors des volées du matin et des passées du soir. Les tinamous sont traqués aux chiens d’arrêt et les tourterelles lors de chasse au poste, en après-midi, le long de dortoirs.
Guide & pisteurs : ****
À la fois souriante et pugnace, l’équipe des guides d’El Fortin fait preuve d’un grand courage. C’est un pur bonheur que de vivre la chasse à ses côtés. Tous ces professionnels connaissent parfaitement leur rôle et mettent un point d’honneur à satisfaire pleinement leurs chasseurs. Nous décernons une mention spéciale à leur chef, Maxime Vieux, qui, malgré son jeune âge, nous a épaté par ses compétences et ses connaissances. Nous associons à ces compliments le personnel qui assure l’intendance au camp. Leur dévouement est sans faille.
Séjour type : ****
La durée des séjours de base est de 6 jours, mais toutes les combinaisons sont possibles. Notez que les purs sauvaginiers peuvent consacrer la totalité de leur villégiature à la chasse des canards. Pour les autres, une journée de coupure incluant traque des perdreaux et affût des tourterelles est prévue dans le programme.
Véhicule & logistique : **
Trois 4×4 composent le parc automobile d’El Fortin. Le matériel est mis à rude épreuve sur les pistes mais il passe partout. Un tracteur d’un autre âge, des pirogues et des chevaux permettent de réaliser les approches finales vers les postes d’affût. Sans eux, pas de chasse possible sur les zones humides faiblement inondées. Quelques paires de waders sont disponibles au camp. Les munitions proposées sont de bonne facture. Reste que le choix de numéros de plombs est parfois aléatoire.
Hébergement & prestations hôtelières : ****
L’hacienda El Fortin est un véritable havre de paix où il fait bon flâner en dehors des heures de chasse. Les six chambres sont équipées d’une climatisation réversible, de sanitaires complets et d’une literie impeccable. Le vaste salon restaurant, agréablement décoré, est un lieu de franche convivialité. La cuisine servie, à base de produits locaux frais, dont l’incontournable viande, est irréprochable. À noter qu’un réseau Wi-Fi couvre la totalité de la structure et qu’un service de blanchisserie est assuré au quotidien.
Tourisme : *
Les environs de la petite localité rurale de Fortin Olmos n’ont aucune vocation touristique. Les accompagnants, s’ils n’ont aucune affinité avec la chasse ou les balades à cheval risquent de trouver le temps long. Cependant, l’Argentine propose, ailleurs, bien des sujets de visites à ne pas négliger. La capitale Buenos Aires demande à elle seule au moins deux à trois jours d’escale pour en découvrir tous les attraits. Des chutes d’Iguaçu à Ushuaia en passant par la cordillère des Andes ou la presqu’île de Valdés, les raisons de s’attarder au pays des gauchos ne manquent pas.
Points particuliers :
La saison de chasse s’étend entre le début du mois de mai et la fin du mois de juillet. Hémisphère sud oblige, cette période correspond à la seconde moitié de l’automne et la première de l’hiver argentin. Il n’existe pas période meilleure que l’autre du début à la fin de la campagne si l’eau est bien présente sur les diverses zones humides. En revanche, le panel des espèces varie au gré des conditions climatiques. L’hiver rassemble, en principe (mais pas toujours), le maximum de variétés.