Norma Oryx II PLUS LÉGÈRE, PLUS RAPIDE, PLUS TENDUE
Bill Steigers, de Bitteroots Bonded Bullets, a été le précurseur de ce type de balle dans les années 1970. Réalisées une à une, elles étaient hors de prix. En 2000, Norma sort sa balle à noyau soudé : l’Oryx. L’Oryx supprime définitivement la séparation noyau/chemise pour une bonne conservation de la masse et une pénétration importante, tout en offrant une expansion contrôlée et rapide. Le « bonding process » (soudure noyau chemise) possède l’avantage de réduire considérablement, voire d’annuler dans certains cas, les éclats de plomb microscopiques autour du canal lésionnel. Important pour les Scandinaves qui commercialisent en grande partie la viande de leur gibier fétiche : l’élan ! L’Oryx d’origine, de forme assez obtuse et base plate, possède une chemise dont les parois s’amincissent vers l’avant. Une très petite partie du noyau de plomb dépasse de la chemise, ornée de très fines cannelures pour initier l’expansion. Elle est disponible du .222 Remington au .375 Blaser, de 3,6 g à 19,4 g. Polyvalente, elle excelle en battue comme en chasse individuelle. Son efficacité prouvée sur tous les continents souffre un peu outre-Atlantique où le mythe du sniper a envahi la chasse. En 2012, Norma propose une seconde génération en calibre .30. Pesant 10,7 g, cette Oryx est un peu plus aérodynamique, avec un léger « boat-tail » et une ogive modifiée par rapport à la 11,7 g des .30-06 et .300 Winchester Magnum. Sans ressembler à un missile états-unien, elle grappille quelques points de coefficient balistique. Plus légère, plus rapide avec une trajectoire plus tendue, elle est bien adaptée aux .308 Win et .30-06. Intelligemment, Norma n’a pas poussé le bouchon trop loin, cette Oryx conserve toutes les qualités de la version originale : expansion rapide et contrôlée, pénétration profonde, peu d’éclats dans la venaison. Une véritable balle polyvalente pour 99 % des situations de chasse.