Constat alarmant des scientifiques
Une étude menée depuis deux décennies sur 47 populations de lions par une équipe de scientifiques américains et publiée très récemment dans le magazine Proceedings of the National Academy of Sciences laisse entrevoir en de nombreux endroits la disparition de la moitié des populations léonines d’ici une vingtaine d’années. Environ 200 000 au milieu du XX siècle, les e grands félins ne seraient plus que 20 000 de nos jours et pourraient être réduits à 10 000 en 2035. Co-auteur du rapport, le docteur Philip Hanschel annonce que le lion ne survit que sur 25 % de son aire de répartition historique. La situation la plus désastreuse concerne l’Afrique de l’Ouest et centrale où on enregistre 350 individus dans le Complexe W-ArlyPendajari (Wap), aux confins du Bénin, du Burkina Faso et du Niger et 250 dans le complexe de la Bénoué, au Cameroun. Ces effectifs pourraient diminuer de moitié d’ici vingt ans. A contrario, au Botswana, en Namibie, en Afrique du Sud et au Zimbabwe, le lion se multiplie et se porte bien.