Un homme-orchestre MATTHIEU RADOT
Quel est votre parcours ?
Matthieu Radot : Initialement formé au management hôtelier, j’ai fait mes premières armes dans différents hôtels de luxe en France et à l’étranger. Mais, dévoré par ma passion de toujours, la chasse, et par mon attirance mystérieuse pour l’Afrique, je décide finalement de réaliser mon rêve. Je quitte ma terre natale armé d’un aller simple à destination de l’Afrique du Sud où j’entame une série de formations dans des grands parcs nationaux avant de devenir guide touristique. Mon désir d’aventure n’est pas encore rassasié. C’est lors d’un voyage de chasse au Burkina Faso que j’entends parler d’un examen organisé par l’Association des chasseurs professionnels. Je rentre alors en France pour m’y présenter et ressors premier de la promotion. Le rêve prend forme lorsque j’accepte une place sur un camp centrafricain, pays de grande chasse et d’aventure par excellence, mais l’histoire s’arrête
entre 6 et 8. Cameroun, Centrafrique, Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Burkina Faso, Tunisie, Irlande, Canada, Chine. Passions : chasse, pêche, kite surf. Contact : N’Gavoh Safaris, L’Habitat Forestier Sarl 17 rue de Galilée, 75116 Paris Tél. : +33 617 69 98 17 ou + 237 677 80 40 03 Email : matthieu.radot@hotmail.fr Site : www.safaris-cameroun.com prématurément alors que la situation politique du pays dégénère en guerre civile. Loin d’entamer ma détermination, cette expérience, qui aurait pu s’avérer tragique, renforce mon attirance pour ce continent imprévisible. À peine rentré en France, je suis contacté pour prendre la responsabilité de la zone 41 au Cameroun. J’accepte aussitôt ce nouveau défi.
C’est ainsi qu’a débuté l’aventure N’Gavoh Safaris ?
Exact. À l’origine du projet, deux amoureux du Cameroun et plus particulièrement de la chasse en forêt équatoriale depuis de nombreuses années, qui ont décidé, à la fin de l’année 2012, de pousser plus loin encore leur passion en prenant la responsabilité d’un territoire de chasse. Ils sont immédiatement tombés sous le charme de la zone 41. Son emplacement atypique en plein centre du Cameroun, sa proximité avec le parc national du « Mbam et Djerem » ainsi que