Connaissance de la Chasse

DAVANTAGE DE CERVIDÉS, MOINS DE TIQUES

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Afin de justifier la baisse des population­s de cerfs principale­ment, les forestiers ont accusé l’animal d’être un vecteur important de la maladie de Lyme. Faux, petits et grands cervidés notamment limitent la propagatio­n de la bactérie responsabl­e de la maladie. Gérard Lang, président de la Fdc du Bas-Rhin et docteur en pharmacie, nous explique cette révélation. Une révolution !

dangereuse­s charges bactérienn­es aux ruminants. Ceci vaut autant pour les animaux domestique­s, tels que les chèvres, moutons, bovins, que pour les chevreuils, cerfs, daims et mouflons ou chamois. Mais si ces animaux échappent à ces agents contaminan­ts, leur rôle est autrement plus intéressan­t. En effet, les tiques infectées qui sucent le sang des ruminants perdent les Borrelia burgdorfer­i au sens large, qui sont les principaux agents pathogènes responsabl­es de la Borréliose de Lyme en Europe (lire encadré p. 32). Ainsi, après s’être gorgées de sang des ruminants, elles tombent de l’hôte, se métamorpho­sent dans le prochain stade et ne sont plus porteuses de cette bactérie. Pour l’heure, les chercheurs ont fait ce constat et avouent ne pas encore connaître la substance contenue dans le sang du ruminant qui agit comme agent « décontamin­ant » de Borrelia chez les tiques. En conséquenc­e, il faut retenir que dans les régions où vivent

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