Aujeszky, rare mais fatal
LE SANGLIER EN CAUSE
Récemment, notre attention était attirée par plusieurs cas de mortalité canine susceptibles d’être liés au virus de la maladie d’Aujeszky, dans le nord-est du département de l’Indreet-Loire, mais aussi dans le nord de la France. Susceptibles disons-nous car, à l’heure où nous écrivons ces lignes, une incertitude, aussi faible soit-elle, subsiste. Si les résultats de laboratoire ne sont pas encore parvenus au vétérinaire tourangeau ayant examiné les individus suspicieux, les symptômes observés ne laissent cependant guère de doute quant à la nature de la maladie. Plusieurs incidents similaires avaient déjà été signalés, ces dernières années, dans les départements de la Meuse, de l’Aisne, de l’Oise, du Cher et du Loir-et-Cher pour ne citer que ceux-ci. Néanmoins, c’est la toute première fois de que tels évènements nous sont rapportés en Indre-et-Loire. Il serait pour autant non fondé de conclure à une recrudescence de la maladie d’Aujeszky, et à son extension géographique. Cette maladie, aussi foudroyante soit-elle pour nos auxiliaires, ne touche effectivement qu’un nombre restreint de chiens chaque année. Quant à sa migration territoriale, il est bon de rappeler que la région évoquée n’est séparée du Loir-et-Cher