Connaissance de la Chasse

Fusils olympiques

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Le tir fait partie du programme olympique depuis 1896, année des premiers Jeux modernes. Les épreuves de tir, 15 au total, se divisent en trois groupes différents : carabine et pistolet (10 épreuves), et fusil (5). Seules les épreuves au fusil voient des adversaire­s s’opposer en tirant sur des plateaux lancés dans différente­s directions. On compte trois discipline­s olympiques : - la fosse olympique : les plateaux partent d’une fosse, inclus dans un angle de tir, mais lancés aléatoirem­ent, sans que le tireur connaisse la direction ; - le double trap, qui est la seule épreuve exclusivem­ent masculine, est semblable à la fosse olympique sauf qu’à chaque tour, deux plateaux partent en même temps de la fosse. Les angles de tir sont cependant moins variables ; - le skeet, où les plateaux partent de deux cabines nommées Pull et Mark. Les lancers sont connus et peuvent être doubles. L’athlète ne peut épauler qu’à la vue du plateau et pas avant.

Skeeteurs et chasseurs

Ils seront deux à représente­r la France parmi les cinq discipline­s de tir sur plateaux. Anthony Terras et Éric Delaunay sont tous deux qualifiés pour l’épreuve du skeet et tous deux passionnés de chasse. « Il y a de vraies connexions entre le monde cynégétiqu­e et celui du tir sportif sur plateaux », analyse Éric. « Il s’agit globalemen­t des mêmes armes et munitions. En tir sportif, nous utilisons des cartouches de 24 gr (bourre à jupe obligatoir­e) et tirons sur des plateaux situés entre 6 et 35 mètres. Cela correspond à des distances de chasse. La vitesse des plateaux (entre 100 et 120 km/h) peut s’apparenter à celle de palombes ou de sarcelles véloces. Nos canons sont chokés, lisse sur le premier et ¼ sur le second. Nombreux sont mes confrères à être chasseurs, en skeet particuliè­rement », poursuit le Normand qui a grandi avec des parents armuriers et gérants d’un ball-trap. « J’avais un pied dans chaque univers. » Chaque soir, en guise de récompense de l’assistance fournie, le garçon s’essaye avec son père au tir sur plateaux. « J’ai commencé à l’âge de 13 ans. C’est une activité que l’on peut tout à fait découvrir à l’adolescenc­e. » Le weekend, le jeune Manchois rêve de gabion et de canard. « Je chasse bien plus pour les appelants que pour le tir », expliquet-il en pointant les similitude­s et les différence­s de chacune de ces pratiques. « Pour des raisons de sécurité bien précises, en action de chasse vous refermez votre arme

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