Pas n’importe quels trophées
La chasse au trophée ne concerne que des animaux mâles ayant déjà assuré une descendance, et étant en seconde partie de vie. Ces sujets évoluent le plus souvent en marge des groupes familiaux. Tous les guides de grande chasse sont formés de manière rigoureuse à l’identification de ces vieux éléments. De plus, dans de nombreux endroits, des tailles minimales de cornage sont imposées par les gouvernements. Abattre un gibier dont les mensurations seraient inférieures à celles requises revient à s’exposer à de graves sanctions qui varient du doublement de la taxe d’abattage (au minimum) à la perte de licence pour le PH en passant par une lourde amende pour la compagnie de safari, voire sa fermeture.
qui est rarement déterminé de manière adéquate. Le Conseil et la Commission sont invités à examiner la possibilité de limiter toutes les importations de trophées, à veiller à la bonne application des règles par les États membres et à convaincre les pays délivrant des permis aux chasseurs de trophée sans tenir dûment compte des conséquences de la chasse au trophée sur la préservation de la nature et le bien-être des animaux d’abandonner cette pratique. » Comment une poignée de politiciens peut-elle s’immiscer de force dans la gestion du patrimoine naturel d’autres pays ? Est-ce le retour du néocolonialisme ? Nous sommes en droit de nous interroger.
Intervention du prince William
Pas vraiment en phase avec les intentions du petit cercle des députés européens antichasse signataires de la déclaration écrite du 18 janvier 2016, le prince William en personne a profité, le 16 mars 2016, d’une en-