D’ombres et de flammes
Après la pluie, le feu. En 2013, Pierric Guittaut signait son premier polar sur fond de terroir dans la fameuse collection « Série noire », La Fille de la pluie. Belle et bonne surprise, tant par la qualité d’écriture que par la place accordée à la nature, à la chasse dans ce roman. L’auteur affiche même ses goûts en 4e de couverture, mentionnant que « la lecture et la chasse occupent une grande partie de ses loisirs ». Il se passe quelque chose, la chasse paraît intéresser de nouveau une certaine intelligentsia, tels les éditeurs parisiens. Un phénomène à observer. Cela dit, filons illico en Sologne, aux basques de ce gendarme exilé au sein de sa propre région natale. Un homme tourmenté, tant par la disparition inexpliquée de sa femme que par ses origines, celles transmises par un père rebouteux. Sorcier. Peu à peu, nous se mêle à celle des hommes, et des apprivoisons l’anti-héros, nous nous femmes. Au braconnage succèdent familiarisons avec un environnement des meurtres. La descente aux enfers terriblement banal. Là réside le vrai passe par les sous-bois solognots. talent de l’auteur. La mort des bêtes Elle vous fascinera. 302 pages, 18€, Gallimard, collection « Série noire », en librairie