Cailles estivales du Danube
Certaines grandes plaines céréalières de Roumanie concentrent, en période estivale, des densités surprenantes de cailles des blés. Ceci est particulièrement vrai dans le delta du Danube où alternent chaumes de blé, parcelles de luzerne, de maïs et de tournesol ainsi que de la vigne. Au coeur de ce secteur, l’agence Chasses Lointaines, du Girondin André Cassanet, dispose d’un droit d’entrée sur un territoire privé de 20000 ha. C’est ainsi qu’entre le 17 et le 23 juillet 2016, le voyagiste et un groupe de ses clients se sont rendus sur place pour faire l’ouverture des petits phasianidés. En raison de températures caniculaires, la chasse n’a été rendue possible que du lever du jour au milieu de matinée, soit entre 6h30 et 10h30. Or, durant ces quatre heures matinales quotidiennes, les cinq fusils présents, assistés par les guides et les chiens de l’organisation locale, ont chacun pu récolter une moyenne de 19 oiseaux, ce qui est une très belle prouesse. Les groupes suivants ont connu des résultats similaires. L’hébergement est situé au coeur d’une station balnéaire, dans un hôtel 4* implanté à 500 mètres de la plage. Avec 7 élands de Derby, 1 lion, 4 buffles, 4 kobas, 1 damalisque et une ribambelle d’autres antilopes, le guide français Hervé Houdebine, qui officie pour le compte de la compagnie espagnole Mayo Oldiri Safaris, a toutes les raisons d’être particulièrement satisfait de sa saison 2015-2016 dans la savane nord-camerounaise. S’il nous confesse n’avoir pas fait tomber de trophées d’exception, il reste ravi d’avoir pu faire réaliser un peu commun doublé de kobas (hippotragues rouans). Hervé explique : « En ce 31 décembre 2015, premier jour de safari pour le couple Julie et Brad, nous recherchions des élands quand nous avons soudain croisé deux kobas qui se poursuivaient au grand galop en décrivant de larges cercles autour de nous sans se soucier de notre présence. De toute évidence, il y avait contentieux entre ces deux mâles à propos de la domination d’un troupeau. Ce comportement m’a donné l’envie d’aller voir la scène de plus près avec, je l’avoue, une petite idée derrière la tête. Après une courte marche, nous retrouvons les deux combattants très occupés à régler leurs comptes. Ils sont à environ 70 mètres. Je demande à Brad de tirer celui de gauche. Il est prompt et une balle de 416 Rem foudroie l’antilope sur place. L’arme est immédiatement transmise à Julie qui sèche d’aussi belle manière le second protagoniste, qui se demandait encore comment son adversaire avait si facilement abdiqué. Un doublé peu commun. »