50 histoires de chasse
Collectif, c’est le moins que l’on puisse dire. Ils furent 50, et plus, à s’unir pour réaliser cet ouvrage. À l’occasion des 50 ans du club de la Maison de la chasse et de la nature de Paris (créé par le très visionnaire Ardennais que fut François Sommer), sous la direction éditoriale de Valentine del Moral, 50 membres du club ont concocté autant de récits de chasse. Humour, poésie, tragédie même caractérisent ces textes dont la beauté, la franchise, la spontanéité expriment une jolie gamme de sentiments et de sensations. Chaque récit est illustré d’une oeuvre réalisée par l’un des trois artistes qui enchantent cet ouvrage grâce à leur talent respectif : Estelle Rebottaro, Patrice Bac et Thibault de Witte. Couverture cartonnée, jaquette, signet, belle mise en page et beau papier participent à l’élégance du livre. Valéry Giscard d’Estaing apporte sa pierre à l’édifice, avec malice. À son sommaire : l’éland au Kenya, et le wapiti aux États-Unis. Il était une fois…
238 pages, 50 en vente au Musée de la chasse et de la nature, 60 rue des Archives, 75003 Paris, tél. : 01 53 01 92 40, et à la librairie Villa Browna, 27 av. Rapp, 75007 Paris, tél. : 09 53 76 14 18, courriel : librairie@villabrowna.com
376 pages, 38,50
éditions Delachaux et Niestlé, en librairie Cet ouvrage constitue la 4e réédition d’un classique de la littérature de vénerie. Romantique, enlevé, théâtral, ce fort beau texte séduira le nonveneur, le nonchasseur même. L’auteur, écrivain suisse (18951980) qui signa une quinzaine d’ouvrages, n’est pas à proprement parler un cynégète, bien qu’il offrît dès 1934 Le Solitaire à l’oreille coupée, un premier roman de chasse se déroulant en Nouvelle-Zélande (réédition en 1950). M. Prestre avait bien du talent, au point de comprendre et de traduire le souffle de la chasse, celui du noble déduit précisément. Il annonce lui-même s’être inspiré de récits authentiques de veneurs de loup et de cerf. Ainsi, la chasse, ses beautés et contradictions vont nous happer. À notre corps défendant, nous serons associés à une menée passionnée, à perdre la raison, une menée infernale. Ce roman paru en 1939 est décidément de la même veine que La Dernière Harde de Maurice Genevoix (1938), et que La Grande Meute de Paul Vialar (1943). Mentionnons enfin l’édition de Roquemaure illustrée par le génial Karl Reille (1953, La Toison d’or, Paris). Inégalé mariage de la lettre et du trait. 156 pages, 25 éditions Montbel