6. La météo, facteur aggravant
Les chiens régulent leur température par leur gueule (et leur patte). De ce fait, ils sont très exposés aux coups de chaleur.
La saisonnalité constitue également un contexte à surveiller. Les premières chasses d’été, sous forte chaleur notamment, mettent le chien à l’épreuve. Les chiens déshydratés peuvent être victimes de syncope ou de myosite (coup de chaleur). « Le chien ne régule que difficilement sa température par la langue, la respiration et les pattes. L’espèce supporte très mal une hausse de leur température interne (38°C) et demeure donc très exposée aux situations de surchauffe. » Hormis les gerçures que la neige peut occasionner aux coussinets, si le froid ne constitue pas en soi un paramètre éprouvant pour le chien en action de chasse, les plans d’eau gelés, en revanche, occasionnent chaque année des morts par noyade chez les chiens. Pour les chiens exposés à de l’eau très froide, le risque d’hypothermie existe. Face à ce type de situation, l’animal doit être frictionné et placé dans une couverture. Celles dites de survie demeurent très efficaces pour réchauffer un animal. Enfin, d’autres paramètres météorologiques ou de saisonnalité peuvent faire naître une situation à risque pour les chiens. « Je me souviens d’une journée où trois chiens de chasse d’horizons différents me sont parvenus à la clinique en l’espace d’une heure. Tous avaient été mordus par une vipère, qui visiblement était sortie à cet instant précis. » (lire point 12 page 80).