7. Tous les territoires ne se valent pas
Certains milieux sont éprouvants pour le chien, comme les battues dans les parcelles de maïs. Une plante très irritante pour le chien, qui peut occasionner des atteintes sévères de la face et le pourtour des yeux. L’emploi d’une lotion de nettoyage ophtalmique (sérum physiologique) peut être indiqué. Dans un tel contexte, le chien s’expose au risque d’avoir des débris végétaux coincés, qui vont entraîner une ulcération de la cornée. Mal traité, l’animal peut perdre l’usage de l’oeil concerné. Si l’état du chien ne s’améliore pas 24 voire 48 heures après une chasse, la consultation en clinique vétérinaire s’impose. « La végétation blesse plus le chien que ne le fait le gibier », affirme Philippe Arnaud. On ne compte plus les innombrables coupures que connaissent les chiens de chasse, aux pattes comme au corps, liées notamment aux épines (de ronce). Les fils barbelés et les déchets humains (canettes, bris de verre) sont également concernés. Mais en dehors des épines, un autre résidu végétal est problématique pour les chiens de chasse : l’épillet. Cette graminée, présente en début de saison, a la fâcheuse habitude de remonter dans le poil et de se ficher dans la peau ou les orifices du chien (tympan, vulve, fourreau…). Cela devient alors très douloureux pour le chien. L’application d’huile végétale sur un épillet réfractaire permet de stabiliser sa progression. Une visite chez le vétérinaire s’impose si vous ne parvenez pas à l’extraire facilement vous-même avec une petite pince. Ne pas insister en cas de douleur du chien.